Presse en ligne : Le ministère de la communication alerte sur les fausses informations

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Le ministère de la culture et de la communication a récemment appelé les médias électroniques à veiller sur la mise en place des dispositions de la loi relative à la presse et à l'édition concernant les informations et les allégations fausses contenues dans les commentaires sur une nouvelle

Par ailleurs, après la diffusion de ce communiqué par le ministère, certains médias ont affirmé que c’était en réaction à certains commentaires offensifs ou attentatoires à la personne du roi Mohammed VI accompagnant des articles relatifs à un déplacement du souverain aux Seychelles, selon Telquel.

Cependant, le journal indique avoir contacté Mohamed Laaraj qui a affirmé que cette communication était un rappel et n’a rien à voir avec un quelconque commentaire lié au roi. Il confie toujours à Telquel : « au ministère de la Communication nous recevons chaque jour des plaintes émanant de personnes mentionnées dans des articles de presse et qui dénoncent les insultes dont elles font l’objet sur certains sites. Nous leur répondons qu’ils doivent faire face à l’opinion publique mais aussi que la loi est de leur côté ».

Laaraj a également précisé à la même source que cette communication ne concerne pas les commentaires sur les réseaux sociaux.

Pour rappel, le communiqué du ministère publié samedi dernier indiquait : « sur la base des droits de l’exercice de l’activité journalistique, garantis par la Constitution, en particulier en ce qui concerne la liberté de la presse, le droit d’accès aux informations de différentes sources, à l’exception de celles à caractère confidentiel, et compte tenu des règles relatives à la protection des droit personnels et à la déontologie de la profession, le ministère de la culture et de la communication, département de la communication, œuvre en faveur d’une mise en place saine des acquis juridiques et des règles légales relatives au département, à travers la mise en œuvre des dispositions de lutte contre les fausses nouvelles et les faits inexacts ».

La liberté des services de la presse électronique est garantie, rassurait le ministère, rappelant que les commentaires des visiteurs du journal électronique sont soumis au principe de la liberté et la responsabilité et que le directeur de publication a l'obligation de ne diffuser aucun contenu constituant un crime au regard de la loi, et de retirer le commentaire ou le lien si le préjudice est établi.

A cet effet, avait poursuivi la même source, le directeur de publication met dans l'espace réservé aux contributions personnelles des internautes des outils adéquats lui permettant de contrôler les contenus illicites, de les bloquer et d'en interdire l'accès, notant que ces outils permettent également à toute autre personne d'identifier lesdits contenus et de les signaler, conformément aux dispositions de l’article 36 de la loi relative à la presse et à l’édition.

Ainsi, le ministère avait appelé l’ensemble des médias électroniques à veiller sur la mise en place des dispositions de la loi précitée en bloquant et interdisant l’accès aux informations et allégations fausses contenues dans les commentaires sur une nouvelle.

« Conscient de la responsabilité qui incombe au corps journalistique et du besoin de la société en informations, connaissances et liberté d’expression, et dans ce cadre de la concrétisation d’une presse libre, honnête, diversifiée, responsable et professionnelle qui joue son rôle dans l’accompagnement du choix démocratique en tant qu’une des constantes du pays, le ministère recommande l’adhésion aux principes du professionnalisme dans l’exercice de l’activité journalistique », concluait le communiqué.

 

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