Ramed présente un bilan mitigé

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Selon un rapport de l’Observatoire National du développement Humain (ONDH), le Ramed présenterait un certain nombre de faiblesses. Compte Rendu 

Le rapport de l’ONDH présente plusieurs failles dans le Ramed, notamment, le fait que la mise à niveau de l’offre de soin et l’adoption d’un mode de gestion et de financement appropriés n’ont pas été pris en compte concernant notamment les propositions portant sur la mise en place d’un système d’information intégré pour le suivi de la consommation des bénéficiaires du Ramed.

Le coût financier du régime atteint les 5,5 milliards de dirhams. Pour l’ONDH, l’estimation est « limitée » à cause de la variabilité de la population cible et le coût des soins. De plus, l’évaluation précise du coût budgétaire de la prise en charge des patients couverts par le Ramed est impossible puisque beaucoup d’hôpitaux ne disposent pas de comptabilité analytique.

De surcroît, la généralisation du Ramed s’accompagne d’une fragilisation financière de l’hôpital public, fragilisation due à la diminution des ressources propres des établissements, avec la gratuité dont bénéficient les « ramedistes ». Il note également l’exclusion de certains usagers.

Pour l’ONDH, le ciblage pose également problème. « La stratégie de ciblage présente de nombreuses faiblesses avec un décalage des critères d’éligibilité avec la réalité. Même la distinction entre "pauvres" et "vulnérables" ne se base pas sur des éléments solides », souligne le rapport.

Par ailleurs, la difficulté à vérifier les revenus déclarés dans le milieu urbain, le problème du seuil important lié aux scores socio-économiques, entre autres. Autant de failles qui rendent vulnérables le Ramed.

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