Si la constitution consacre l’égalité, elle ne pipe mot sur la parité que les mouvements pro-femmes revendiquent à cor et à cri dans tous les secteurs

Les femmes, sont concernées par le service militaire et avec les mêmes conditions que les hommes. Ainsi le veut la constitution qui consacre l’égalité entre les deux sexes, et il faut l’espérer, la parité.

Le projet de loi N°44.18 relative au service militaire, adopté ce lundi 20 août en conseil des ministres, présidé par le roi Mohammed VI, dispose qu'en vertu des dispositions de l'article 38 de la Constitution, les citoyennes et citoyens contribuent à la défense de la patrie et de son intégrité territoriale. A cet effet, ils sont assujettis au service militaire conformément aux conditions et modalités fixées dans ledit projet de loi.

Il serait donc malvenue pour les femmes et les hommes de chercher à exclure la gente féminine de ce devoir national des plus sacrés, celui de participer à la défense des frontières du pays.

Mais si la constitution consacre l’égalité, elle ne pipe mot sur la parité que les mouvements pro-femmes revendiquent à cor et à cri dans tous les secteurs. Déjà dans le débat s’installe l’idée pernicieusement machiste de prendre les femmes au mot et d’appliquer une stricte parité hommes-femmes dans le recrutement pour le service militaire.

Ce contre quoi les défenseurs de la femme s’insurgent en déclarant véhément que si stricte parité il doit y avoir, elle doit commencer par les secteurs antérieurs au service militaire. Le gouvernement et le parlement par exemple.

Mais la querelle ne fait que commencer et pour l’instant les misogynes qui aimeraient envoyer les femmes faire la tournée des popotes doivent, au mieux se contenter d’une parité proportionnelle, un recrutement féminin pour le service militaire proportionnellement égale au pourcentage des femmes dans l’armée par rapport aux hommes.

Un autre problème risque de survenir : Devra-t-on dévoiler les femmes voilées enrôlées, au plus, pour douze mois. Mais c’est effectivement un autre problème et à chaque jour suffit sa peine.