Thyroïde : des causes psychiques ?

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Si autrefois, on pouvait trouver sur Google des articles prouvant que les dérèglements de la thyroïde avaient des causes psychiques, il n’en n’est plus question aujourd’hui. Toutes les maladies n’auraient pas forcément une cause psychologique. Mais alors de quoi s’agissait-il ? Qu’en est-il de cette hypothèse aujourd’hui ? Notre corps est-il réellement aussi intimement lié à notre psychisme que ça ?

L’hypothyroïdie, les nodules à la base du coup ne représentent plus des problèmes de santé qui touchent uniquement les femmes d’un certain âge, ni même seulement les femmes. Les hommes aussi sont concernés, même si c’est plus fréquent chez la femme, ainsi que les femmes de tout âge. Pour les médecins, il n’est plus question de choc ou de traumatisme initiant la maladie, mais bien des causes organiques, telle que l’épineuse théorie qui veut que la surexposition des femmes aux fameux perturbateurs endocriniens (les shampoings, le savon, les produits de maquillage ou même les parfums…) soient à l’origine des fameux dérèglements thyroïdiens. L’alimentation serait d’ailleurs également concernée par ces produits toxiques, les perturbateurs endocriniens, et selon les chercheurs spécialisés dans ce domaine, nous devrions faire attention au contenu douteux de certains aliments fabriqués à base de produits chimiques. Il faudrait selon eux faire également attention aux produits dits « sains » tel que les fruits et les légumes, car les pesticides utilisés peuvent contenir ces perturbateurs de la glande thyroïdienne.

Mais la contradiction est telle que depuis longtemps déjà, nous soupçonnons la puissance de l’esprit sans pouvoir le dire ou l’écrire. Et malgré qu’on sait tous désormais que ne pas aller bien dans sa tête, ça rend malade, les endocrinologues persistent à affirmer que les troubles de la thyroïde ne proviennent pas « de la tête », « ce n’est pas dans la  tête, c’est dans le corps », « ça apparaît de façon spontanée, c’est la pollution, les toxines liées au mode de vie de notre époque », diront certains.

Néanmoins, pour garder le malade informé sur ce qui se passe en médecine, il y a toujours certains auteurs pour démontrer que tout problème organique détient sa source dans un problème psychique. Il faut dire que le corps humain est un tout complexe et restera toujours intimement lié au psychisme, et selon la médecine traditionnelle chinoise, mais pas seulement chinoise, un choc émotionnel peut être le commencement ou le déclencheur de n’importe quelle maladie.

Plus encore, nos émotions auraient un impact sur le fonctionnement de nos organes de manière ciblée. Ainsi, selon thérapeute magazine, « les poumons seraient reliés à la tristesse, le foie à la colère, les reins à la peur, l’estomac à l’inquiétude ». Rien de plus évident, puisque souvent, nous avons même conscience de l’impact de certaines émotions sur nos mécanismes de base.

Certains médecins restent sceptiques néanmoins face à ce type de théories qui, selon eux, proviennent d’avantage de la médecine traditionnelle en générale que des véritables théories et trouvailles scientifiques.

Quant à la thyroïde, le stress lui serait néfaste. D’ailleurs, si vous remarquez bien, lorsqu’on a un problème thyroïdien, c’est le stress qui est le symptôme dominant, puisque par exemple, lorsqu’on a une hyperthyroïdie, nous devenons hypersensibles au bruit, et lorsqu’on a une hypothyroïdie, nous créons des pensées confuses et lentes, similaires donc aux états qui indiquent un stress intense.

Le stress baisserait donc le système immunitaire et accélèrerait l’apparition de maladies auto-immunes ainsi que les dérèglements hormonaux tels que les dérèglements thyroïdiens. L’étude publiée dans thérapeute magazine va même plus loin, les facteurs de stress les plus connus ayant un impact fort sur la thyroïde sont : la perte d’un conjoint (décès ou divorce), un licenciement, des conflits familiaux, un déménagement, des problèmes professionnels, ou encore des soucis financiers.

La spirale des disfonctionnements de la thyroïde est d’ailleurs bien ancrée dans cette peur, dans ce stress. Plus nous en sommes atteints, plus nous sommes stressés, anxieux, et apeurés de ce qui pourrait suivre. C’est un cercle vicieux dont il vaut mieux sortir le plus tôt possible.

Pour cela, il faut se tenir informé et consulter un médecin dès que l’on sent une gêne au niveau du coup, ou dès que l’on se découvre des problèmes nerveux et psychologiques depuis un certain temps.

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