Yasmina Filali, présidente de la fondation Orient-Occident, est intervenue, récemment au palais des Nations Unies à Genève, devant les délégations des États membres lors le la session inaugurale sur le thème "le Maroc peut être regardé comme un exemple en matière d'intégration des réfugiés"

Après avoir rappelé la déclaration de New York du 19 septembre 2016 concernant la réponse donnée à la crise migratoire, le Haut Commissionnaire, Filippo Grandi a rappelé l'objectif de ces deux journées de travail à Genève qui permettront de tracer une véritable feuille de route pour l'élaboration du "Pacte Mondial sur les réfugiés".

Yasmina Filali qui œuvre depuis 2006 avec l'UNHCR pour la protection des réfugiés au Maroc, a mis l'accent sur le travail manifeste de la société civile grâce au cadre légal voulu par le roi pour régulariser les réfugiés et favoriser par la même occasion leur intégration.

" La migration porte en elle la question identitaire" a indiqué Yasmina Filali "ce qui se joue à travers la migration c'est un sentiment de peur, d'incompréhension et de méfiance. Pour contrer ce mur il faut construire des ponts entre les communautés."

Yasmina Filali a également expliqué qu'il faut construire ensemble et donner à voir la culture de l'autre. Cette démarche valorise le migrant, lui rend sa part d'humanité. Elle situe la personne par rapport a elle même et par rapport aux autres, la rend positivement visible aux yeux de la communauté d'accueil. A travers le « Pacte Mondial sur les réfugiés » et la Conférence sur le Dialogue, Yasmina Filali a souligné les bonnes décisions prises par le Maroc et l'expertise acquise par la fondation Orient-Occident dans le domaine de la migration à travers une multitude d'axes d'intervention."