Accra accueillera une conférence sur l’adhésion du Maroc à la CEDEAO

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"Adhésion du Maroc à la CEDEAO : Vers un renforcement de la communauté Ouest Africaine", est le thème retenu pour une conférence prévue, le 15 mai prochain dans la capitale ghanéenne Accra, à l'initiative du Think tank marocain "Institut Amadeus"

Cette conférence organisée en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Think Tank ghanéen "IMANI", s’inscrit dans le cadre d’une tournée ouest-africaine visant la mise en place d'un cadre d’accompagnement et de suivi de la demande d’adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), indique l’Institut Amadeus, dans un communiqué de ce mercredi 9 mai.

Survenant après deux manifestations similaires ayant eu lieu récemment à Dakar et à Abidjan, la conférence d’Accra a pour vocation d'écouter les perceptions et les analyses ghanéennes concernant l'adhésion marocaine, souligne le communiqué.

Le débat auquel prendront d’autres Etats-membres de la CEDEAO représentés par des experts sénégalais, ivoiriens, libériens et sierra-léonais, offrira l’occasion de "partager les points de vue quant à la synergie intégrative ouest-africaine, dans le cadre d’une CEDEAO à 16, mais également évaluer les avantages et les intérêts partagés pour la région en général ainsi que pour le Maroc et le Ghana en particulier", relève la même source.

Il s’agira de définir, ensemble, les moyens à mobiliser et les orientations stratégiques à promouvoir afin de faire de l’adhésion du Maroc le levier d’une émergence ouest-africaine, dans un objectif "gagnant-gagnant" et dans un cadre respectueux à la fois des spécificités nationales de chaque Etat-membre et de l’exemplarité du modèle d’intégration porté par la CEDEAO, explique l’Institut Amadeus.

Cette troisième rencontre constitue un prolongement naturel du débat entamé lors de la conférence inaugurale de Dakar, organisée le 29 mars en collaboration avec l’Initiative Prospective Agricole Rural (IPAR), et celle d’Abidjan, tenue le 20 avril en collaboration avec le Centre Ivoirien de Recherches Économiques et Sociales (CIRES), rappelle le communiqué, notant que ces deux rencontres ont connu une affluence et une participation remarquables, "ce qui confirme l’intérêt porté par les acteurs politiques, les opérateurs économiques, la société civile et la sphère universitaire ouest-africaine à l’égard de l’adhésion du Royaume à la CEDEAO".

"Suite à la réussite des deux premières étapes organisées dans deux pays amis du Maroc, avec lesquels nous entretenons des relations étroites, denses et multidimensionnelles, il nous est apparu nécessaire de poursuivre les échanges et les débats autour de l’adhésion du Royaume dans les pays anglophones d’Afrique de l’Ouest", a affirmé le Président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, cité par le communiqué.

"Au Ghana, comme dans d’autres Etats-membres, il existe des réticences et des questionnements au sujet de l’adhésion du Maroc, qui sont pour l’essentiel issus d’une méconnaissance de l’approche marocaine dans la région, construite autour des notions de respect mutuel et de relations équilibrées prônées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI", a-t-il relevé, soulignant que la conférence d’Accra discutera de l’ensemble de ces questions "dans un esprit serein et positif".

L’étape d’Accra permettra d’élargir l'"Alliance régionale pour le suivi de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO" créée à l’issue de la conférence d’Abidjan, jusque-là composée essentiellement d’institutions marocaines, sénégalaises et ivoiriennes, conclut le communiqué.

 

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