Deux générations émergent, ''l’entrepreneuriat de survie'' et l’entreprenariat innovant (D. Guerraoui)

5437685854_d630fceaff_b-

Le nombre d’entreprises déclarées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) à fin 2020 s’est élevé à 269.848 entreprises, soit un taux de progression de 95% comparativement à 1990.

1
Partager :

Casablanca - L'entrepreneuriat constitue un véritable moyen d’intégration socio-économique et une façon d’élargir l’horizon devant les jeunes, a indiqué, mardi, l’économiste expert des questions sociales, Driss Guerraoui.

Cette dynamique constatée au niveau des initiatives entrepreneuriales permet de donner à cette génération d’entrepreneurs, "de plus en plus jeune, instruite et en phase avec le projet économique du Royaume", le choix pour s’assurer une source de revenu, a souligné M. Guerraoui qui intervenait lors d'un webinaire organisé par la Société financière internationale (IFC) sous le thème "Culture Entrepreneuriale : Quel Dynamisme au Maroc ?"

"Les chiffres sont très parlants", a-t-il soutenu, précisant que le nombre d’entreprises déclarées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) à fin 2020 s’est élevé à 269.848 entreprises, soit un taux de progression de 95% comparativement à 1990.

"Aujourd’hui, nous avons deux générations qui émergent", a-t-il dit, notant que la première génération définie comme "l’entrepreneuriat de survie" inclut notamment les entrepreneurs rentrant dans le cadre des grands programmes publics d’appui à la création d’entreprises par les jeunes, ou encore les entrepreneurs du secteur informel relevant de l’économie sociale et solidaire.

Il s’agit, deuxièmement, d’une autre génération "fortement présente" dans les secteurs de l’immobilier, le tourisme, le commerce, l’export import et les services aux ménages et aux entreprises, a-t-il ajouté, faisant observer que cette génération, très ouverte sur le monde, outillée d'instruments et de techniques de la révolution digitale, "est en train de changer complétement le monde de l’entrepreneuriat".

De con côté, la directrice générale de l’association Injaz Al Maghrib, Yasmina Laasri, a mis en relief les différentes offres permettant d’avoir un environnement propice à l’entrepreneuriat des jeunes en leur offrant des opportunités de créer et d’innover.

Elle a, dans ce cadre, mis l’accent sur les différents programmes et projets incitant les jeunes à s’aventurer dans le monde de l’entrepreneuriat, notamment le programme FORSA, les business angels, ainsi que toutes les lois qui ont suivi et qui permettent de lancer des programmes d’investissement et d’accompagnement des jeunes.

Mme Laasri a également insisté sur l’importance de se focaliser sur la personnalité, la formation et l’accompagnement de la "personne d’entrepreneur".

Ont également pris part à cette rencontre, organisée en visioconférence, la présidente Afrique d’Inetum, Saloua Karkri Belkeziz et le directeur du centre pour l’entrepreneuriat et l’innovation In-Lab Africa, Salaheddine Moutacharif.

 

lire aussi