La situation épidémiologique au Maroc est stable (M. Ait Taleb)

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La Situation épidémiologique au Maroc, nonobstant l'apparition des nouveaux variants, est stable grâce aux mesures proactives lancées par SM le Roi Mohammed VI (Khalid Aït Taleb)

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Genève - La Situation épidémiologique au Maroc, nonobstant l'apparition des nouveaux variants, est stable grâce aux mesures proactives lancées par SM le Roi Mohammed VI, a souligné mardi le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb.

Intervenant en vidéoconférence au titre du débat général de la 74ème Assemblée mondiale de la santé (ASM) organisée sous format virtuel depuis Genève, M. Ait Taleb a indiqué que « ces mesures proactives ont permis la mise en œuvre des dispositifs de précaution sanitaire, aussi bien individuels que collectifs, et la conjugaison des efforts dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus au profit de tous les citoyens marocains et étrangers résidant dans le Royaume, afin de parvenir à l'immunité collective ».

Il a relevé, par ailleurs, que la pandémie mondiale a mis en évidence l’impératif de renforcer les investissements dans la santé publique, en particulier en ce qui concerne la préparation aux situations d’urgence aux niveaux national, régional et mondial.

Le ministre a rappelé, dans ce sens, le lancement par SM le Roi Mohammed VI, en avril dernier du projet de généralisation de la protection sociale en 3 étapes sur une période de 5 ans. La première phase (2021-2022) sera dédiée à la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire au profit de 22 millions personnes supplémentaires qui bénéficieront d’une assurance couvrant les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation, a-t-il dit, précisant qu’il sera procédé également à la généralisation des allocations familiales.

Quant à la dernière étape, elle concerne l’élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite et la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi.

Afin d'atteindre ces objectifs au niveau du secteur de la santé, le Royaume, a poursuivi le ministre, a procédé à la mise en œuvre du projet de réforme du système national de santé, qui repose sur la mise en place d'une nouvelle gouvernance visant à renforcer les mécanismes de législation et de contrôle du travail des intervenants, et à consolider la gouvernance hospitalière et la planification territoriale de l'offre de santé.

Des efforts seront également entrepris pour pallier le déficit quantitatif en ressources humaines en ouvrant l'exercice de la médecine aux médecins étrangers, et à l’investissement étranger, ainsi qu'en créant une fonction de santé publique visant à valoriser le capital humain dans le secteur de la santé publique, et en adaptant sa gestion avec les spécificités de la profession de la santé.

Ce projet se fixe également pour objectifs de mettre œuvre le programme médical régional, l’instauration de l’obligation du respect de l’option des traitements, la réhabilitation des institutions sanitaires, la création d’un système d’information intégré qui permet la collecte, le traitement et l’exploitation de toutes les informations de base relatives au système de santé, y compris le secteur privé, ainsi qu’un suivi précis du patient et l’évaluation du déroulement de ses traitements, en se basant sur le dossier médical commun tout en améliorant le système de facturation dans les établissements hospitaliers.

D’autre part, le ministre a fait observer que la crise sanitaire mondiale liée à la propagation du nouveau coronavirus, qui est la plus grave dans l'histoire contemporaine, a démontré l'importance d'une réponse collective, globale et coordonnée, d'autant plus que les nouveaux variants ont soulevé plusieurs interrogations sur l'efficacité des vaccins et des traitements disponibles.

Il est impératif, a-t-il plaidé, que cette réponse soit basée sur un accès équitable aux médicaments et aux vaccins au niveau mondial, ainsi que sur le soutien aux plans existants et aux initiatives en cours pour faire face à cette pandémie, en particulier l'initiative COVAX.

La 74ème Assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a entamé ses travaux, lundi à Genève.

Pandémie oblige, l’ordre du jour de cette assemblée qui se poursuivra jusqu’au 1er juin, est dominé par une multitude de questions liées la crise de Covid-19, à l’accès aux vaccins anti-Coronavirus, à la préparation aux potentielles futures crises et urgences sanitaires dans le monde.

Au programme de la 74ème ASM, figurent également des débats sur la Stratégie mondiale et le Plan d’action pour la santé publique, l’innovation et la propriété intellectuelle, l’action mondiale pour la sécurité des patients, la Stratégie mondiale de l’OMS dans le domaine de la santé, de l’environnement et des changements climatiques, les maladies non transmissibles et la résistance aux antimicrobiens.

Il s’agit également du « Programme pour la vaccination à l’horizon 2030 », du cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, des orientations stratégiques mondiales pour les soins infirmiers et obstétricaux.

 

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