Le Président sud-africain devant la Commission d'intégrité de l'ANC pour des accusations criminelles

5437685854_d630fceaff_b-

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa devant la Commission d'intégrité du Congrès national africain : "le NWC délibérera davantage sur la question une fois qu'il aura reçu un rapport des officiels nationaux".

1
Partager :

Johannesburg - Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, comparaitra "volontairement" devant la Commission d'intégrité du Congrès national africain (ANC au pouvoir), suite aux accusations criminelles portées contre lui par l'ancien patron des services de renseignements, Arthur Fraser.

"Le Comité de travail national (NWC) a salué la décision du président de se présenter volontairement à la Commission d'intégrité, conformément à la politique de l'ANC", a déclaré le parti dans un communiqué publié lundi soir.

Il a ajouté que "le NWC délibérera davantage sur la question une fois qu'il aura reçu un rapport des officiels nationaux".

Mercredi dernier, l'ancien patron des services d'espionnage avait porté des accusations criminelles contre M. Ramaphosa, arguant qu'il aurait payé des cambrioleurs pour leur silence concernant le vol de plus de quatre millions de dollars dans sa ferme et aurait dissimulé le crime à la police et au fisc sud-africain.

Fraser, également ancien commissaire national des services correctionnels, a souligné que les preuves dont il dispose montrent que ledit cambriolage a eu lieu le 9 février 2020. «Cette conduite du président et des personnes impliquées constitue une violation de la loi sur la prévention du crime organisé et la prévention des activités de corruption», a-t-il dit.

En réaction à ces accusations, le porte-parole de Ramaphosa, Vincent Magwenya, a indiqué dans un communiqué que "le Président de la République est clair sur le fait qu'il n'y a aucun fondement aux allégations de conduite criminelle portées contre lui dans la déclaration de M. Fraser".

Il a déclaré que Ramaphosa participait à un sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba au moment où l'incident s'est produit. "Après avoir été informé du vol, le président a signalé l'incident au chef de l'unité de protection présidentielle relevant de la police sud-africaine +SAPS+ pour enquête", a-t-il expliqué.

Le porte-parole a encore assuré que "Ramaphosa est prêt à coopérer avec toute enquête des forces de l'ordre sur ces questions".

 

lire aussi