Les noms Dora et Otis, parce qu’ils sont provoqué des dégâts, ont été retirés de la liste de baptême des ouragans

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Otis, qui s’est abattu en octobre 2023 sur la station touristique d’Acapulco au Mexique et y a provoqué des dommages pour plus de 3 milliards de dollars et la mort de 51 personnes

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Genève - Les noms de Otis et de Dora ont été retirés de la liste des ouragans pour le pacifique du nord-est, a indiqué mercredi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Otilio et Debora seront utilisés pour cette liste de noms, qui est supervisée par l’OMM.

Selon l’agence onusienne, la liste a été établie pour faciliter la communication et mieux alerter le public des risques encourus face à ces phénomènes météorologiques potentiellement mortels.

Les noms sont répétés tous les six ans, à moins qu’une tempête ne soit si meurtrière que son nom soit retiré, ajoute la même source.

C’est le cas pour Otis, qui s’est abattu en octobre 2023 sur la station touristique d’Acapulco au Mexique et y a provoqué des dommages pour plus de 3 milliards de dollars et la mort de 51 personnes. Otis détient le record de l’ouragan le plus violent dans le Pacifique oriental.

Le Comité des ouragans de l’OMM a également retiré Dora de la liste de noms du Pacifique nord-est, "non pas en raison de dommages directs, mais en raison des sensibilités au nom Dora et du rôle météorologique indirect qu’il a joué dans les incendies de forêt dévastateurs à Maui, à Hawaï, en août 2023".

Dora est seulement le second ouragan, après John en 1994, à avoir traversé les trois bassins de l’océan Pacifique.

L’OMM souligne aussi que pour la première fois depuis 2014 aucun nom n’a été retiré de la liste du bassin atlantique.

"Le travail du Comité des ouragans est essentiel pour garantir que tous les habitants de la région des bassins de l’Atlantique et du Pacifique Est soient prêts pour la prochaine saison des ouragans de 2024 et pour réduire les impacts de ces tempêtes dangereuses sur la vie et les biens", a déclaré Michael Brennan, président du comité des ouragans.

"Nous savons tous que 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. Le développement d’El Niño dans l’océan Pacifique a joué un rôle. Mais nous avons également observé des niveaux sans précédent de réchauffement des océans dans l’Atlantique Nord et tropical. Cela se poursuit en 2024", a souligné de son côté la secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo.

Les températures océaniques record de l’Atlantique ont contribué à alimenter une saison d’ouragans supérieure à la moyenne en 2023 et ont fourni un puissant contrepoids aux impacts traditionnels d’El Niño.

Ce phénomène météorologique naturel tend à réduire le nombre d’ouragans et il arrive à la fin de son plus récent cycle.

La saison des ouragans court de début juin à fin octobre.

 

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