Nizar Baraka expose à Dakhla sa politique des routes

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Nizar Baraka intervenant à l’ouverture des travaux du 11e Congrès national de la route

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Dakhla, - Le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka a souligné, jeudi à Dakhla, que son département a adopté une vision claire axée sur une approche participative, pour réaliser ses programmes dans l’ensemble du territoire national.

Intervenant à l’ouverture des travaux du 11e Congrès national de la route, placé sous le Patronage royal, M. Baraka a souligné que cette vision s’inscrit dans le cadre du plan d’action du ministère, conformément à l’engagement du gouvernement d’œuvrer pour le renforcement et le développement des infrastructures routières, de manière à assurer l’intégration socioéconomique de toutes les strates de la population et de l’ensemble des régions, pour assurer la résorption des disparités territoriales.

Lors de cet évènement tenu sous le thème "quels rôles de l'infrastructure routière dans le Nouveau Modèle de Développement économique et social du Maroc", le responsable gouvernemental a indiqué que cinq orientations majeures ont été définies en faveur de la mise en œuvre de cette vision, en vue de préserver le patrimoine national des infrastructures de base pour assurer sa disponibilité et sa résilience et d’assurer la disponibilité des ressources en eau, leur développement et l’efficience de leur utilisation.

Il s'agit également de fournir des équipements de qualité, au service d'une économie compétitive, globale et juste, de renforcer la responsabilité sociale et développer la technicité et l'expertise du ministère et de réussir sa modernisation et son expertise.

Le ministre a indiqué que ce congrès constitue une occasion appropriée pour mettre en exergue l’importance accordée aux provinces du Sud dans toutes les politiques publiques, notamment en matière d’infrastructures s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement de ces provinces, citant à cet égard deux projets d’envergure à savoir la voie express Tiznit-Dakhla et le port Atlantique de Dakhla,

1.800 Km d’autoroutes et 1.340 Km de voies rapides

En outre, M. Baraka a souligné que la thématique de ce congrès coïncide avec la mise en œuvre du nouveau modèle de développement ayant pour objectif la réalisation d’un saut qualitatif au niveau de tous les indicateurs macroéconomiques, à travers l’amélioration de la gouvernance de tous les secteurs, en vue de relever les grands défis induits par la crise de la pandémie du Covid-19, d’une part, et par le contexte géopolitique international et ses mutations structurelles, d’autre part.

Il a aussi fait savoir que le Maroc dispose, en matière d’infrastructures, d’un important patrimoine routier, constitué de plus de 57.300 km de routes classées, dont 45.350 km de routes goudronnées, dont la valeur est estimée à quelques 245 milliards de Dirhams (MMDH).

Ce réseau contient 1.800 Km d’autoroutes et 1.340 Km de voies rapides, a-t-il poursuivi, notant que le transport routier représente le moyen le plus important de la mobilité des personnes, avec un taux de 90%, alors que le transport des marchandises réalise un taux de 75%. Le transport routier contribue à hauteur de 6% du PIB et emploie 10% de la main d’œuvre urbaine, a-il-précisé.

Des ministres africains plaident en faveur d'un partenariat public-privé renforcé en faveur du développement d'infrastructures routières

Des ministres africains de transport et de la logistique ont souligné à ce 11è Congrès national de la route, la nécessité d’adopter un modèle de financement basé sur un partenariat public-privé renforcé pour accompagner le développement d'infrastructures routières.

Intervenant lors de la séance des ministres tenue sous le thème "Quelle place accordée par les Etats aux infrastructures, notamment routières dans leurs modèles de développement ?", les ministres africains ont été unanimes à souligner que les pays de l'Afrique partagent des défis communs en termes de mise à niveau des infrastructures routières, mettant en exergue leurs impacts sur le développement économique, social et touristique des Etats.

Ils ont également noté que le Maroc a accumulé une expérience importante en matière de construction et de maintenance du réseau routier, exprimant leur souhait de bénéficier de son expérience réussie.

Le ministre centrafricain de l'Équipement et des travaux publics, Hamza Guismala a indiqué que son pays a mis en place un cadre juridique qui encourage les partenariats public-privé, l’objectif étant d’inciter les acteurs des deux secteurs à investir dans les infrastructures, notamment routières.

"La république Centrafricaine avec l’appui de la Banque mondiale, œuvre pour la réalisation du corridor Bangui-Brazzaville", a fait observer M. Guismala, précisant qu’un autre corridor sera créé avec la république du Cameroun, pour faciliter les échanges commerciaux et développer les économies des Etats.

De son côté, le ministre comorien de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, chargé des affaires foncières et des transports terrestres, Yssoufa Afretane a fait remarque que son pays ambitionne de trouver des solutions aux problématiques liées au développement des infrastructures routières, émettant le souhait de tirer profit de l’expérience marocaine en la matière.

Pour sa part, le ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka a souligné que le Maroc est ouvert à toutes formes de coopération et est disposé à partager son savoir-faire et son expertise dans le domaine des routes tant sur le plan de la gouvernance ou que sur celui du financement, notant que les pays de l'Afrique peuvent tirer profit de l’expérience marocaine en la matière, en vue de contribuer à l'émergence du continent et renforcer les liens entre les différents pays africains.

Ont également pris part à cette séance des ministres, les ministres du transport et de la logistique du Malawi, de la Zambie, du Djibouti et de la Guinée équatoriale.

Le 11ème congrès qui se poursuit jusqu'au 12 novembre, se veut également une opportunité pour les spécialistes routiers nationaux, africains et étrangers de renforcer leur collaboration, d’échanger et de discuter des mesures et des tendances innovatrices dans tous les domaines de la route, afin de préserver les réseaux routiers, les moderniser et relever les défis de l’avenir.

Le programme de cette 11e édition, à la quelle prennent part plus de 600 participants, a prévu deux tables rondes consacrées à "l’infrastructure routière, levier essentiel de mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement: la voie rapide comme instrument d’intégration territoriale" et au "partenariat entre l’État et les régions au service de l’accélération du développement national : l’infrastructure routière comme exemple".

Les travaux du Congrès sont structurés en quatre ateliers thématiques à savoir "la planification, la conception et le financement des routes", "l’expertise géotechnique nationale: retour d’expérience et besoins de développement", "le développement du parc des ouvrages d’art et adaptation technologique" et "l’exploitation, la préservation et le développement du patrimoine routier".

Dans la lignée des éditions précédentes, un espace regroupant 40 exposants est consacré à la présentation des dernières innovations et aux techniques de construction et de maintenance des routes et des infrastructures de base.



Initié conjointement par le ministère de l’Equipement et de l’Eau et l’Association marocaine permanente des congrès de la route (AMPCR), ce rendez-vous qui se poursuit jusqu'au 12 novembre, se veut une opportunité pour les spécialistes routiers nationaux, africains et étrangers de renforcer leur collaboration, d’échanger et de discuter des mesures et des tendances innovatrices dans tous les domaines de la route, afin de préserver les réseaux routiers, les moderniser et relever les défis de l’avenir.

Le programme de cette 11e édition, à la quelle prennent part plus de 600 participants, prévoit deux tables rondes consacrées à "l’infrastructure routière, levier essentiel de mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement : la voie rapide comme instrument d’intégration territoriale" et au "partenariat entre l’État et les régions au service de l’accélération du développement national : l’infrastructure routière comme exemple".

Les travaux du Congrès sont structurés en quatre ateliers thématiques à savoir "la planification, la conception et le financement des routes", "l’expertise géotechnique nationale: retour d’expérience et besoins de développement", "le développement du parc des ouvrages d’art et adaptation technologique" et "l’exploitation, la préservation et le développement du patrimoine routier".

Dans la lignée des éditions précédentes, un espace regroupant 40 exposants est consacré à la présentation des dernières innovations et aux techniques de construction et de maintenance des routes et des infrastructures de base.

 

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