Un cas par Karim : Ballet morbide et danse macabre du régime et des élites encartées (Vidéo)

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La Tv algérienne Achourouk, la télexcès

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Le cas d’aujourd’hui est celui de l’élite algérienne politique, militaire et médiatique…cette élite qui a érigé depuis longtemps, depuis des années, depuis l’indépendance de l’Algérie, le royaume du Maroc comme le mal absolu.

Cette élite encartée ne manque aucune occasion pour dénigrer, vilipender et insulter le Maroc et les Marocains…parfois en s’inventant des raisons farfelues, souvent sans raison aucune. Sauf peut-être ou sûrement une déraison élitiste collective.   

Aujourd’hui, pour le pouvoir, les médias et les intellectuels algériens encartés, le Maroc serait à l’origine de tous les maux, de toutes les difficultés, de toutes les complications -et elles sont nombreuses-, que connait leur pays. Pénurie de pomme de terre, d’huile de table ou d’eau potable est c’est le Maroc que l’on pointe du doigt…Incendies qui ravagent les belles forêts de Kabylie et c’est Rabat qui a allumé la mèche…Un quidam lynché et brûlé vif dans les rues d’un village algérien et c’est le Marocain qui souffle sur les braises. Comme les Gaulois jadis qui craignaient le ciel, le pouvoir algérien est sûr que c’est le Maroc qui lui tombe à chaque fois sur la tête.

Mais plus sérieusement, cette élite algérienne au pouvoir n’a-t-elle pas fini de puiser dans le manuel désuet et archaïque de la complotite soviétique ? Chaque fois, elle nous ressasse et nous resserre, à nous et à une population algérienne de plus en plus incrédule, ces vieilles histoires délabrées, avec des personnages veules et des arguments vils, des montages grotesques des décors carton-pâte ridicules à faire pâlir de honte la Corée du nord, des images et des vidéos avec des erreurs criardes et des scénarios d’un cucul-la-praline inégalé.

A coup d’affabulation, de fourberie, de mystification, alternant les contre-vérités, la calomnie, la tromperie, les médias et l’élite intellectuelle algérienne encartée se livrent à un cynique service après-vente pour tous les bobards de son régime. D’ailleurs, c’est un procédé aussi vieux que la barbarie que de tordre la vérité-vraie pour la faire entrer dans la boîte à chaussure idéologique d’un régime de généraux, glanant plus de rétro-commissions en dollars, que de galons sur les champs de gloire.

Ce fut le cas, au début des années soixante, pendant le hold-up sanglant du FLN sur une révolution populaire. Ce fut le cas également pendant la décennie noire où plus 250 mille civils périrent majoritairement des mains de militaires, déguisés en terroristes. C’est le cas aussi aujourd’hui avec un hold-up continu sur les richesses, la mémoire et la dignité d’un peuple algérien fier.   

Le dernier épisode de l’attaque de camions algériens civils dans une zone-tampon militaire par une soi-disant légion aérienne marocaine ultrasophistiquée n’a rien de burlesque, parce qu’il y a mort d’hommes. Le régime algérien ira donc jusqu’au bout de ses envies belliqueuses coûte que coûte. Et encore une fois, une élite médiatique et intellectuelle, qui ne fait pas dans la nuance et n’en fera jamais, lui emboîte le pas, l’encourageant à s’engouffrer plus dans un ballet morbide.

Otage d’un régime militaire qui sublime le vice et l’ultra violence verbale, hypnotisée par la bêtise et le manque de discernement, Elle ne se pose pas la question de savoir qu’est-ce que faisaient des camions civils dans une zone d’opérations militaires ? Pourquoi ces camionneurs se sont hasardés loin de la route commerciale connue et reconnue par tous ? Comment peut-on affirmer des frappes de drones sans une enquête neutre ? Pourquoi la présidence algérienne parle de représailles contre le Maroc avant la fin de l’enquête ? Et pourquoi n’appellent-on pas à l’ONU à l’union africaine ou à la Minurso pour savoir ce qui s’est réellement passé ? 

La réponse à ces questions est pourtant simple et tous, aussi bien les militaires, les politiciens, les intellectuels et les médias algériens la connaissent. C’est une fuite en avant du régime algérien qui le mènerait inexorablement vers un suicide collectif.   

Et comme le disait le philosophe et poète Roumain Emil Cioran : « Qu’on le veuille ou non, un suicide est une promotion….Donc un imbécile qui se donne la mort n’est plus un imbécile ».

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