Une importante délégation composée de 10 responsables ivoiriens a effectué ce mercredi 19 juillet, une visite à l'université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir, pour s’informer des bonnes pratiques marocaines en matière agricole

Le président de l’université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir, Driss Ouazar, a déclaré que cette visite extrêmement importante sur le plan stratégique du royaume et de l’université, a été une occasion pour discuter des possibilités de développer la coopération scientifique et technique avec l’INP-HB dans le domaine de la formation dédiée à la recherche et l’innovation et de collaborer avec les villageois ivoiriens, en quête de possibilités de développement des fermes expérimentales.

Il a fait savoir, que cette rencontre a permis de mettre en valeur le rôle pionnier du Maroc, en tant qu’un pays leader dans le renforcement des relations avec le continent africain, à savoir le développement du capital humain, à travers l’apport de cette université qui se veut une université internationale à vocation africaine et qui vise à apporter des réponses aux principaux défis de l’Afrique, notamment en matière de sécurité alimentaire et d’industrialisation durable.

Pour sa part, le directeur général adjoint de l’INP-HB, Moustapha Sangaré, a relevé que l’objectif de cette visite consiste à faire découvrir aux trois chefs de villages du district autonome de Yamoussoukro les bonnes pratiques du royaume en matière agronomique, en vue de les encourager à créer des associations entre les petits producteurs au profit d’une meilleure exploitation et d’une bonne agriculture rentable pour la région toute entière.

Ainsi, la délégation ivoirienne a effectué une visite aux différents départements et structures de l’Université, à savoir le centre de conférence, la bibliothèque, la salle de lecture, le centre de recherche, learning center, les espaces sportifs et les espaces académiques.

L’université Mohammed VI Polytechnique est une université verte à fort impact dédiée à la recherche et l’innovation pour gérer la complexité en mixant l’enseignement humaniste, ainsi que les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques tout en préservant l’environnement.