Une vaste panne empêche temporairement Twitter de gazouiller

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Pendant un bon bout de temps Twitter a cessé de chanter. Une panne généralisée aux États-Unis et dans certaines parties de l'Europe le 14 juillet 2022, a provoqué de nouvelles turbulences pour la société engagée dans une bataille pour son rachat par Elon Musk. Le site Downdetector a montré que les rapports de panne ont atteint un pic aux États-Unis vers 8h00 (1200 GMT), tandis que les utilisateurs ont signalé des interruptions un peu partout. (Photo d'Olivier DOULIERY / AFP)

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Une vaste panne a temporairement affecté jeudi l'accès à Twitter, de nombreux utilisateurs dans le monde se retrouvant confrontés à un message d'erreur, nouvelle turbulence pour le réseau social déjà englué dans une bataille avec Elon Musk.

L'étendue de la panne n'était pas immédiatement connue et la plateforme n'avait pas répondu à une sollicitation de l'AFP. Mais des internautes aux Etats-Unis, en France, en Irak et en Libye ont rapporté ne plus pouvoir accéder à la plateforme.

Le site Downdetector a recensé près de 55.000 signalements d'internautes empêchés de se servir de Twitter, les premiers étant apparus vers 11H50 GMT.

"Impossible de récupérer les tweets pour le moment. Veuillez ressayer ultérieurement", était-il affiché sur les comptes des utilisateurs.

Le service semble avoir repris progressivement un peu plus d'une demi-heure après le début de la panne, des internautes en profitant pour se moquer gentiment du réseau.

"Je viens d'avoir les 30 minutes les plus productives depuis des années. Et sinon, il semble que Twitter soit tombé en panne pendant 30 minutes", a ainsi écrit sur la plateforme @joelyagar.

Des pannes perturbent régulièrement les plateformes numériques, les interruptions de service de longue durée restant l'exception.

Cet accroc technique intervient à un moment sensible pour le groupe, qui a engagé cette semaine une bataille judiciaire avec Elon Musk.

Twitter veut forcer le multimilliardaire à honorer l'accord qu'il a signé en avril, quand il a annoncé son intention de racheter la plateforme pour 44 milliards de dollars, avant de se dédire la semaine dernière. (AFP)

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