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Pedro Sanchez au Maroc et, après les entretiens, hote du Roi Mohammed VI pour la rupture de jeûne, un accueil que les Espagnols n’ont pas manqué de relever. En France, dimanche soir, sans grande surprise, le président sortant Emmanuel Macron et sa challenger Marine Le Pen se sont qualifiés au deuxième tour. Sans grande surprise ? Pas tout-à-fait. Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France Insoumise a raté de peu la qualification et a failli bouleverser tous les pronostics. Dans l’autre sens, Eric Zemmour avec ses 7% de voix a failli ne pas se faire rembourser ses dépenses électorales qui nécessitent un seuil de 5%. Si Macron, comme le prédisent d’ores et déjà les sondages, est reconduit à l’Elysée, la suite risque de ne pas être une partie de plaisir. La France Insoumise comme le Rassemblement National sont aujourd’hui en position de le contraindre à une cohabitation. Au cours des quarante dernières années, deux présidents y ont été condamnés : François Mitterrand et Jacques Chirac. Mais au cours de leur premier mandat. Macron risque de la vivre au début de son second quinquennat. C’est que pour le brider, les Français pourraient très bien être tentés de le soumettre à une cohabitation. 

Abdou Semmar (Algériepart), Oualid Kébir (analyste algérien) Naïm Kamal (Quid.ma) et Karim Douichi (Maghreb Intelligence) en débattent.