Podemos…

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Pour faire un peu comme Gilbert B?caud tout en le paraphrasant?: Et maintenant que va-t-il se passer?? L?Espagne est sortie du bipartisme. C??tait attendu, mais vue de Rabat, ?cette p?riode d?instabilit? gouvernementale a de quoi inqui?ter

Sur le papier, les forces de droite si on les additionne ?et les forces de gauche se valent ? une dizaine de si?ges pr?s. ?Visiblement, en Espagne, mais aussi dans les autres pays europ?ens de nouvelles cartes politiques sont en train de s?esquisser.

Forc?ment, et partout, nous sommes ? l?aube de quelque chose. Mais c?est une autre histoire. Restons, en ce qui nous concerne directement, dans ce qui se passe chez nos voisins du nord.

Les relations maroco-espagnoles n?ont jamais ?t? faciles et ce n?est que ces derni?res ann?es qu?elles semblent avoir retrouv? un ?quilibre ??funambuliste?? et toujours marqu? par la pr?carit?.

C?est le terrain ?conomique et social qui semble pr?occuper les Espagnols, mais cette pr?occupation ne va pas occulter les relations internationales, les ententes, les amiti?s et les alliances.

Le sort de Mariano Rajoy, du parti popular, semble entre les mains du centre droit dont d?pendra sa majorit? relative, mais la situation du PSOE n?est gu?re meilleure, qui devra d?sormais faire avec la gauche de la gauche.

Avec ses 69 d?put?s, le Podemos a op?r? une ?mersion spectaculaire sur la sc?ne politique espagnole et, Dina Bousselham ou pas, le nom chantant de son chef de file, Pablo Iglesias, n?a rien de rassurant.

Pour conforter sa position, Podemos va continuer ? surench?rir ? la gauche de la gauche qui aura des difficult?s ? se retenir pour ne pas le suivre. Et on peut parier que tout ce que le Maroc compte comme amis dans la r?gion va se pr?cipiter pour exploiter le nouvel arrivant afin de compliquer la vie ? Rabat.