Festival national du film : un documentaire retrace le rôle du Maroc dans le soutien des mouvements de libération en Afrique

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Les leaders du Groupe de Casablanca, précurseur de l’OUA, les présidents Modibo Keita ( Mali ), Ahmed Sekou Toure ( Guinée), le Roi du Maroc Mohamed V et Kwamé Nkrumah ( Ghana)

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Tanger - Les amateurs du film documentaire se sont donnés rendez-vous, jeudi au Cinéma Megarama Goya de Tanger, pour assister à la projection du film "Le Maroc et les mouvements de libération en Afrique" de Hassan El Bouharrouti, dans le cadre de la 23ème édition du Festival national du film (FNF), qui se poursuit jusqu’au 4 novembre.

En compétition dans la catégorie des longs-métrages documentaires, ce film, d’une durée de 67 minutes, offre un récit captivant du rôle éminent du Maroc dans le soutien aux mouvements de libération en Afrique, que ce soit à l’époque de Feu Mohammed V et de Feu Hassan II, ou sous le règne actuel du Roi Mohammed VI.

Sorti en 2022, le documentaire se penche sur le soutien apporté par le Royaume, après son indépendance, à des pays tels que l’Afrique du Sud, le Mozambique, l’Angola, la Guinée-Bissau et Sao Tomé, qui ont engagé une lutte nationale pour leur libération, tant sur le plan militaire avec la formation de leurs combattants sur le sol national, que sur les plans financier et logistique.

S’exprimant à l’issue de la projection, le réalisateur a affirmé que ce documentaire revêt une dimension pédagogique et vise à susciter l’intérêt des chercheurs marocains, en particulier des jeunes étudiants, afin de les inciter à explorer l’histoire du Maroc et son rôle dans la défense des mouvements de libération en Afrique.

"La création de ce film documentaire a nécessité un effort énorme en matière de collecte d’archives", a-t-il souligné, appelant les autorités compétentes à préserver les archives marocaines de cette époque, particulièrement dans l’intérêt des jeunes générations actuelles et futures.

Outre "Le Maroc et les mouvements de libération en Afrique", plusieurs films concourent pour le Prix du long-métrage documentaire, notamment "Bayt Al Hejba" de Jamila Annab, "Broken Dreamland" de Khalid Laboudi et Hannu-Pekka Vitikainen, "Défi de femmes" de Loubna Elyounssi, "Femmes militantes en marge" d’Azlarabe Alaoui, "Fragments from Heaven" d’Adnane Baraka, "L’appel du rupestre-land" de Ghizlane Assif, "L’faro" de Fatine Khalkhal, "La dernière mine" de Fatima Aglaz, "Les gardiens de la mémoire" de Said Belli, "Massira" d’Asmae El Moudir, "Mémoire de la paix" d’Ahmed Zergane et Younes Bouhmala, "Miroirs brisés" de Othmane Saadouni, "Tagzzayt" de Mohammed Zeghou et "The Journey" de Said Zribiaa.

 

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