Le centre national de Tarab Al Alaa ouvre ses portes à Rabat

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L'une des chevilles ouvrières de ce grand projet artistique, la présidente de l’association du forum de la musique andalouse marocaine, chargée de la gestion de centre, Meryem Cherkaoui (photo), la préservation de ce patrimoine culturel immatériel est un « projet d’une grande importance pour le renforcement et la consolidation de l’identité marocaine, arabe, islamique et africaine en harmonie avec le patrimoine immatériel culturel et musical marocain ».

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Le Centre national de Tarab al Ala a ouvert officiellement ses portes, mercredi 28 novembre 2023 à Rabat, en tant qu’institution culturelle patrimoniale visant à promouvoir le patrimoine culturel et artistique de Tarab al Ala.

Fruit d’un partenariat entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la Wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra, et l’Association du forum de la musique andalouse marocaine, cette infrastructure artistique est appelée à travailler au rapprochement de ce style musicale de toutes les tranches d’âge, au renforcement des parcours de formation artistique et à la promotion de l’animation culturelle patrimoniale en termes de chant et de musique.

Ce centre, dont la cérémonie d’ouverture, marquée par la présence d’un parterre de mélomanes de cette musique singulière, met au centre de ses missions la préservation de l’identité marocaine et à l’enseignement du legs de la première génération de praticiens de cette musique, à l’instar du Hajj Abdelkrim Raïs, Mohamed Larbi Temsamani ou encore Mohamed Briouel.

Le directeur régional du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication -département de la culture-, Youssef Radi Alaoui, a souligné que le département de tutelle œuvre rappelle que le centre national de Tarab al Ala représente un « espace dédié à la préservation de ce riche patrimoine, qui réunit les deux rives de la Méditerranée », ajoutant que le bâtiment traditionnel abritant ce centre, situé en pleine médina, à l’angle boulevard Bab Laalou et Derb El Jirari, a été rénové pour qu’il soit approprié pour un enseignement académique destiné aux jeunes et aux intéressés ayant des connaissances de base en musique.

Meriem Cherkaoui, la présidente de l’association du forum de la musique andalouse marocaine, chargée de la gestion de centre, se concentre, elle, sur la préservation de ce patrimoine culturel immatériel en tant que, dit-elle,« projet d’une grande importance pour renforcement la consolidation de l’identité marocaine, arabe, islamique et africaine en harmonie avec le patrimoine culturel et musical marocain ».

L’objectif de la création de ce centre est de favoriser l’accès à la pratique musicale et à l’apprentissage du Tarab al Ala au profit de toutes les couches de la société et des classes sociales, en particulier les personnes à faible revenu, précise-t-elle.

Le Centre national de Tarab al Ala s’appuie sur des méthodes modernes visant le renforcement des parcours de formation musicale, dont certains traditionnels et transmis oralement au fil des générations, et d’autres scientifiques et académiques, soumis à des règles musicales universelles.

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