Pourquoi Gulfsands Petroleum met fin à ses activités au Maroc

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Gulfsands Petroleum plc, la compagnie anglaise de prospection pétrolière et gazière a annoncé sa décision de ne plus poursuivre l’accord pétrolier de Moulay Bouchta au Maroc ("Moulay Bouchta") et, donc, d'initier immédiatement la liquidation des activités du groupe au Maroc

Comme annoncé en juin dernier, le contrat de Moulay Bouchta a expiré en juin 2017 après que Gulfsands ait reçu une prolongation de la durée de la phase initiale de la période d'exploration de Moulay Bouchta, auprès de l'Office National des Hydrocarbures et des Mines ("ONHYM"), de deux ans à trois ans, avec un programme de travail révisé.

À cette occasion, Gulfsands a noté que l'ONHYM avait indiqué sa volonté de prolonger la phase initiale de trois ans à quatre ans jusqu'en juin 2018. La décision du groupe de poursuivre cette extension a été prise sous la condition de trouver un partenaire approprié pour faire avancer le projet, le Maroc n'étant pas au cœur de la stratégie commerciale du groupe. Ce dernier, n’ayant pas trouvé ce partenaire, a donc informé l'ONHYM qu'il ne souhaitait pas poursuivre les discussions pour prolonger le contrat de Moulay Bouchta.

Cette décision de retrait lui coûtera 1,75 million de dollars qu’elle devra verser au Maroc à titre de garantie de performance. Des pénalités supplémentaires pourraient également s’appliquer.

Maintenant que le groupe n'a plus d'actifs opérationnels au Maroc, il a l'intention de procéder à la fermeture de ses opérations marocaines et de quitter le pays.

Concernant les accords pétroliers de Rharb et de Fès expirés en 2015, le groupe indique que des liquidités soumises à restrictions de 6 millions de dollars détenues en garantie de performance dans le cadre de ces accords ont été prises et conservées de manière inappropriée par ONHYM et devraient être restituées au groupe. Ces fonds devaient être utilisés par le groupe, en partie, pour financer les travaux restants que les filiales du groupe avaient en circulation dans le pays, y compris les obligations de prise et d'abandon et autres obligations de restauration.

John Bell, directeur général du groupe a déclaré: «notre stratégie clairement énoncée continue d'être la concentration des ressources en capital et en gestion sur la région du Levant et de gérer les parties non essentielles de nos activités. Aujourd’hui, il est important de franchir une autre étape clé vers la réalisation de cet objectif ».

 

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