L’honneur perdu d’un ex-capitaine qui confond justice transitionnelle et caniveau

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Ce n?est ni un acte de bravoure ni une action h?ro?que. En tentant de s?introduire dans la chambre du g?n?ral Bennani, hospitalis? au Val-de-Gr?ce, ? Paris, l?ex-capitaine Mustapha Adib a essay? de faire une sortie m?diatique. Cela aurait pu s?arr?ter?? ce niveau : un ancien militaire ayant connu son quart d?heure de gloire en d?non?ant la corruption (et un trafic d?essence) au sein de sa garnison qui essaie de se rappeler au bon souvenir d?une certaine actualit? prompte ? frissonner le ??marocain??.

Mais cela ne s?est pas arr?t? l?. Adib a bien essay? de s?engouffrer dans la chambre d?h?pital du g?n?ral de corps d?arm?e, ancien Inspecteur g?n?ral des Forces Arm?es Royales. Celui qui vit dans un exil choisi en France a commenc? par insulter la petite famille du G?n?ral Bennani avant d?essayer de p?n?trer dans la chambre de l?ancien homme fort des FAR. Adib ?tait porteur d?un bouquet de fleurs pourries et une lettre d?injures d?une dizaine de lignes destin?e au ??criminel Abdelaziz Bennani qui a assassin? des milliers d?innocents et jet? dans la rue des millions d?orphelins??. Ce n?est pas de l?activisme. Ce n?est pas du militantisme. Ce n?est pas de la d?fense des droits humains. Ce qu?a fait Mustapha Adib tend ? la barbarie. Il a gomm? toute forme d?humanit? pour se mettre, lui, en lumi?re. Au-del? du fait que ses accusations sont aussi tardives que son indignation, son acte est profond?ment indigne et porte atteinte ? l?honneur de ceux qui ?taient ses fr?res d?armes et au sien propre. A quel code son action ob?it-elle?? A quelle ?thique r?pond-elle?? L?insulte, l?injure, le bouquet de fleurs malodorantes ne sont pas et ne seront jamais une forme de mobilisation. A l??vidence, Mustapha Adib n?est pas un activiste, pas m?me un agitateur d?id?es.

Adib est entr? dans une chambre d?h?pital. On ne parlera pas ici de la facilit? avec laquelle l?ex capitaine de l?arm?e de l?air a pu p?n?trer au Val de gr?ce et faire intrusion dans la chambre o? se trouvait la petite famille d?un g?n?ral que l?on dit dans le coma. Le mauvais ?tat de sant? de l?inspecteur g?n?ral des FAR a d?ailleurs ?t? confirm? par la nomination du G?n?ral Arroub qui lui a succ?d?. Les autorit?s marocaines ont vivement r?agi et pos? les v?ritables questions. Aux responsables fran?ais d?y r?pondre.

On parlera plut?t du comportement de l?ex-capitaine devenu opposant de la 25?me heure et amuseur de la galerie et d?une petite poign?e d?irr?ductibles. Il a viol? l?intimit? d?un patient et de sa famille. Il a bafou? le droit ? la souffrance dans l?intimit? de ses proches. Il a tent? d?humilier par l?insulte et l?injure un homme malade,?peut-?tre condamn?.

Adib joue ? se faire peur. Dans une sorte de folie de justicier ? la poursuite de criminels de guerre ?le Maroc n?a pourtant pas connu de g?nocide- il livre bataille avec des moyens qui ne font honneur ? personne. Et surtout pas ? la communaut? des d?fenseurs des droits humains.

La lettre injurieuse, ignoble et indigne qu?il a adress?e au G?n?ral Abdelaziz Bennani en dit long sur le niveau de militance de Mustapha Adib qui confond justice transitionnelle et caniveau. ??Au criminel le g?n?ral Abdelaziz Bennani : Vous qui avez tu? des milliers d?innocents, qui avez pouss? des millions d?orphelins ? la rue, qui avez pill? les richesses du Maroc, au lieu de mourir sur le champ de bataille comme un v?ritable chef, vous voil? en train de mourir en fuite comme un rat, la mort d?un ignoble, d?un salaud, d?un l?che qui ne m?rite pas la moindre d?coration(?)?? ?crit-il m?lant p?le-m?le mensonges, accusations sans preuves, insultes et allant jusqu?? renier le droit ? la maladie et aux soins ? un patient.

Un jeune homme droit dans son uniforme, un peu p?le mais assumant son acte de d?nonciation. Le souvenir du proc?s de Mustapha Adib devant le tribunal militaire de Rabat dont les d?fenseurs des droits humains et de la transparence avaient salu? le courage a c?d? la place ? un homme qui n?a probablement pas de convictions, juste des obsessions.