Alors que l'assemblée générale des Nations Unies va voter à propos de la reconnaissance de Jérusalem par les Etats-Unis, Nikki Haley, l'ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations Unies, a déclaré que son pays noterait les noms de tous les pays qui s’opposent à la décision de Trump

Lundi dernier, 14 membres du conseil de sécurité de l’ONU ont voté en faveur de la mise en œuvre d’un projet de résolution, déclarant que le changement de statut de Jérusalem n’a aucun effet juridique.

Après ce vote, Haley a dénoncé la décision des autres membres, qualifiant leurs actions d'« insulte ». Elle a ajouté que ce vote « ne sera pas oublié » par les Etats-Unis.

« C'est un exemple de plus qui montre que l'ONU fait plus de mal que de bien dans le traitement du conflit israélo-palestinien », écrit-elle sur Twitter.

Mardi, Halley a adressé une lettre aux membres de l'assemblée générale des Nations Unies, les prévenant que le président américain Donald Trump recevrait tous les noms de ceux qui voteront contre la décision des Etats-Unis ce jeudi 21 décembre.

« Le président suivra attentivement ce vote et a demandé que je fasse un rapport sur les pays qui ont voté contre nous. Nous prendrons note de chaque vote sur cette question », a-t-elle écrit dans la lettre.

De son côté, Donald Trump a fait la déclaration suivante : « ils nous prennent des centaines de millions de dollars, même des milliards de dollars et ils votent contre nous. Eh bien, nous surveillerons ces votes. Laissons-les voter contre nous. On gagnera beaucoup d’argent. On s’en fiche ».

L'assemblée générale des Nations Unies, qui compte 193 membres, devrait voter contre la décision de Trump. Le vote aura lieu lors d'une session d'urgence à la demande des pays arabes et musulmans qui ont fermement condamné la décision de Trump.

Pour rappel, le 6 décembre dernier, Trump a pris la décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et a promis de déplacer l'ambassade américaine dans la région. Des dirigeants, y compris le roi Mohammed VI, le roi Abdallah de Jordanie et le président turc Tayyip Erdogan ont mis en garde Trump sur sa décision. Cependant, malgré leur mise en garde, le président américain a campé sur sa position.