Chaymae, Khalid et Aya, une même origine, une même envie, assister les sportifs marocains

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Parmi le millier de volontaires mobilisés pour les 5èmes Jeux de la solidarité islamique à Konya, une marocaine, une turco-marocaine et un marocain

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Par Benmassaoud Mohammed (envoyé spécial de la MAP)

Konya (Turquie) - Au nombre de mille, les volontaires mobilisés pour les 5èmes Jeux de la solidarité islamique à Konya, en Turquie, sont la cheville ouvrière de cet événement sportif de grande ampleur, dont cinq marocains engagés auprès de la délégation marocaine et qui sont incontestablement des soldats de l’ombre animés par leur amour de la patrie.

Chaymae, Khalid et Aya sont trois jeunes marocains aux parcours différents dans le pays hôte de ces jeux, mais qui ont été unis par la volonté de servir le Maroc et ses sportifs.

Ces ambassadeurs d’exception, qui représentent de la plus belle des manières leur pays, sont mobilisés tous les jours auprès des sportifs marocains pour répondre à leurs besoins et s'assurer que leur participation à ces joutes se passe dans les meilleures conditions.

Chaymae Alaoui, étudiante en communication et information, installée depuis trois ans en Turquie, précise que le travail des bénévoles marocains consiste à assister les membres de la délégation marocaine qui participent aux Jeux de la solidarité islamique.

« Nous assistons les membres de la délégation marocaine en tant que traducteurs pour lever la barrière de la langue, ainsi que pour assurer les moyens de transport des athlètes du village vers les lieux de compétition», a-t-elle indiqué dans une déclaration à la MAP.

« Nous intervenons aussi auprès des organisateurs pour leur faire parvenir les demandes particulières d’une délégation sportive marocaine qu’elle soit d’ordre sportif, administratif ou logistique », a noté la jeune étudiante, ajoutant que « nous nous assurons, également, que les besoins de la délégation marocaine soient satisfaits ».

La jeune étudiante souligne sa fierté de servir son pays et ses sportifs, relevant qu’en tant que Marocains qui ont le mal du pays, « tout ce qui concerne le Maroc nous tient à cœur".

Un sentiment partagé par Khalid Azzaloualidine, ingénieur industriel résidant en Turquie depuis 14 ans. Responsable de la coordination générale des délégations de l’Afrique du Nord, toutes disciplines sportives confondues, il est au service de la délégation marocaine en particulier, car, pour lui, l’amour de la patrie est plus fort.

Son travail en tant que volontaire consiste à coordonner l’organisation des déplacements des sportifs marocains et leurs staffs afin de faciliter leur séjour à Konya.

« J’interviens également au niveau sportif et administratif pour éviter aux sportifs les tracas organisationnels pour qu’ils se concentrent au mieux sur leur préparation et sur les compétitions », explique-t-il, ajoutant que « nous nous assurons de leur permettre d’accéder aux moyens mis à leur disposition par l’organisation pour que la participation marocaine se déroule dans les meilleures conditions ».

Aya Akkuzu, fille d’une mère marocaine et d'un père turc résidante à Konya, est, elle « volontaire auprès de la délégation marocaine pour les assister en tant que traductrice et dans toutes les démarches sportives ou administratives».

« En fonction du programme des sportifs marocains, nous leur préparons les moyens dont ils auront besoin pour leur permettre de participer aux compétitions dans les meilleures conditions de confort, afin qu’ils réalisent des résultats positifs », a expliqué l’étudiante en relations internationales.

« Nous intervenons à tous les niveaux d’organisation, car le plus important pour nous en tant que Marocains est de permettre à nos sportifs de briller lors de ces jeux», s’est-elle réjouie, ajoutant que « dès que j’ai su que le Maroc participera à ces jeux, j’ai fait la demande de faire partie des volontaires qui assisteront la délégation marocaine et nous sommes heureux de le faire. Nous sommes heureux, également, quand ils réussissent et tristes quand ils ne réalisent pas un bon résultat».

Pour elle, «l’appel du pays est plus fort et il a pesé dans [son] choix».

 

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