Covid-19 : le sous-variant BA.2 prend de l'ampleur, recul important des infections dans le monde (OMS)

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Le sous-variant BA.2 n’est pas inquiétant pour l’instant même s’il a tendance à se propager

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Genève - L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état mercredi d’une hausse constante des infections dues au sous-variant BA.2 du variant Omicron, et d'un recul important du nombre de cas de coronavirus dans le monde.

Selon l’agence sanitaire mondiale de l’ONU, le BA.2 était responsable début février de plus d’un cinquième des cas d’Omicron analysés dans le monde. Ce sous-variant prend de l’ampleur aussi bien dans les pays qui constatent une augmentation que ceux qui enregistrent un déclin des chiffres relatifs à Omicron, précise la même source.

« Depuis la désignation de B.1.1.529 (Omicron) comme COV le 26 novembre 2021, plusieurs lignées ont été identifiées », souligne l’organisation basée à Genève, détaillant ensuite les lignées Pango BA.1, BA.1.1, BA.2 et BA.3, qui sont toutes surveillées par l’OMS sous l’appellation d’Omicron.

A la date du 14 février, une dizaine de pays ont même signalé une prédominance du BA.2 (>50%). Il s’agit du Bangladesh, du Brunei Darussalam, de la Chine, du Danemark, de Guam, de l’Inde, du Monténégro, du Népal, du Pakistan et des Philippines.

Toutefois, des différences sont observées entre les régions, la région d’Asie du Sud-Est signalant la plus forte prévalence du BA.2 parmi les séquences Omicron (44,7%) et la région des Amériques la plus faible (1%). Selon l’OMS, cette analyse est basée sur des échantillons soumises et collectés du 13 janvier au 11 février 2022.

Parmi les exemples de pays qui ont connu une hausse de la prévalence du BA.2, l’OMS cite le cas de l’Afrique du Sud où la prévalence est passée de 27% le 4 février à 86% le 11 février 2022. Au Royaume-Uni aussi, la prévalence a été multipliée par six entre le 17 et le 31 janvier 2022 (de 2,2% à 12%).

Selon l’OMS, les États-Unis ont pour leur part fait état d’un triplement de la prévalence, passant de 1,2 % au cours de la semaine se terminant le 29 janvier 2022 à 3,6% au cours de la semaine se terminant le 5 février 2022.

Plus largement, l’épidémiologie mondiale actuelle du SRAS-CoV-2 est caractérisée par la dominance mondiale du variant Omicron. Tous les autres variants, y compris les COV (Alpha, Beta, Gamma et Delta) et les VOI (Lambda et Mu) continuent de diminuer dans les six régions de l’OMS.

Parmi les 432.470 séquences collectées au cours des 30 derniers jours, 425.227 (98,3%) étaient de type Omicron. Delta continue de chuter, avec 1,7% (7.191).

Les premières données issues d’études limitées suggèrent que le BA.2 est 30% plus transmissible que le BA.1. De plus, une analyse des données montre un avantage de taux de croissance du BA.2 par rapport au BA.1 dans les 43 pays disposant de données suffisantes sur les séquences et la co-circulation des deux lignées.

À l’heure actuelle, l’OMS dit disposer de peu de données sur la gravité de BA.2 par rapport à BA.1 ou à d’autres sous-variants d’Omicron. Alors que la proportion de BA.2 n’a cessé d’augmenter au cours des dernières semaines au Royaume-Uni, l’OMS a observé une baisse constante du nombre d’hospitalisations et de décès.

Aux États-Unis toutefois, il a été observé une diminution des hospitalisations et une hausse des décès au cours de semaines successives. Dans ce contexte, une réduction de près de 6% du nombre de nouveaux décès a été signalée au cours de la semaine se terminant le 8 février 2022 par rapport à la semaine précédente.

Selon les derniers chiffres communiqués mercredi par l’OMS, plus de 412,3 millions de cas ont été confirmés dans le monde. La pandémie du nouveau coronavirus a fait jusqu’à présent au moins 5.821.004 morts dans le monde depuis l’apparition de la maladie fin décembre 2020. Et à la date du 14 février 2022, plus de 10,2 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde.

 

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