Disparition à Dakhla d’un commerçant et découverte du cadavre de l’un de ses connaissances, l'enquête se poursuit

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Les enquêtes et les investigations sur le terrain ont permis de déterminer le lieu du crime présumé où ces actes criminels ont été perpétrés

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Rabat - Laa police judiciaire de Dakhla poursuit l’enquête ordonnée par le parquet de la Cour d’appel de Laâyoune pour élucider les tenants et aboutissants de la disparition présumée d’un commerçant à Dakhla le 7 février courant et déterminer un éventuel lien de cette disparition avec la découverte, dans des conditions suspectes près de la plage de la ville, du cadavre d’un autre commerçant, qui est l’une de ses connaissances.

Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué mercredi que cette enquête judiciaire est menée en collaboration avec la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avec l’appui technique de la Brigade de renseignement criminel à Laâyoune et le Laboratoire national de la police scientifique à Casablanca.

Les enquêtes et les investigations sur le terrain ont permis de déterminer le lieu du crime présumé où ces actes criminels ont été perpétrés, a relevé le communiqué, précisant qu’il s’agit d’un entrepôt utilisé par le commerçant dont le cadavre a été découvert après avoir été rejeté par la mer.

A l'intérieur de cet entrepôt, ont été découverts plusieurs échantillons d'ADN et des taches de sang de la victime déclarée disparue dans des conditions suspectes, lesquels ont fait l’objet de tentatives de dissimulation et de destruction au moyen de produits détergents.

La DGSN a fait observer que les opérations de ratissage ont permis de découvrir les traces d’un incendie dans un terrain vague non loin de la scène du crime, des restes d’ossements calcinés et des dents humaines, précisant que les expertises biologiques effectuées par le Laboratoire national de la police scientifique ont révélé qu’ils correspondent aux échantillons de l’ADN de la victime, objet de l’avis de disparition, et présentent la similarité génétique avec l’empreinte génétique prélevée de l’ADN de la mère de la victime.

Les expertises techniques et scientifiques effectuées ont confirmé que l’incendie a été déclenché à l’aide d’essence, relève le communiqué, notant que ce résultat scientifique correspond aux conclusions de l’enquête, aux enregistrements des caméras de surveillance qui ont confirmé que le commerçant dont le cadavre a été découvert près de la plage avait acheté 15 litres d’essence en conteneur et des vêtements neufs après que ses habits ont été entachés de sang.

Les caméras de surveillance qui ont fait l’objet d’expertise ont documenté sa présence avec le défunt dans l’entrepôt, scène présumée du crime, avant de quitter ensuite les lieux tout seul, poursuit-on.

La DGSN a signalé qu’à ce stade de l’enquête, les officiers, les agents de la police judiciaire et les techniciens de scène de crime poursuivent les recherches et les investigations nécessaires sous la supervision du parquet compétent, en vue de recueillir tous les témoignages et consolider les preuves susceptibles de tirer au clair les motifs réels de ces actes criminels, d’autant plus que la victime est liée par des transactions financières et commerciales avec le commerçant dont le corps a été rejeté par la mer.

La même source a fait remarquer que toutes les données de l’enquête disponibles jusqu’à présent suggèrent que ce dernier est le principal suspect dans cet homicide volontaire.

Les experts de la police scientifique et technique continuent, au niveau de l’Institut des sciences forensiques de la DGSN, à analyser tous les échantillons de l’ADN prélevés de la scène du crime, des objets, des voitures et des vêtements, et ce pour déterminer l’empreinte génétique de toute personne en relation avec cette affaire. Il s’agit aussi de porter assistance aux officiers de la police judiciaire et de la médecine légale pour élucider les circonstances de ce crime et déterminer la véritable cause du décès du suspect dont l’hypothèse de noyade demeure de mise à ce stade de l’enquête.

Le 7 février courant, les services de la sûreté nationale à Dakhla avaient reçu un avis de disparition de la victime, un commerçant de 48 ans, rappelle le communiqué, ajoutant qu’un avis de recherche a été émis. Il a été également procédé à l’audition des membres de sa famille et ses connaissances y compris un commerçant avec lequel il avait des transactions commerciales et dont le cadavre a été retrouvé le 9 février à proximité d’une zone rocheuse sur la plage de la ville après avoir été rejeté par la mer.

 

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