Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a regretté ce lundi 18 décembre l’hostilité que les migrants continuent à subir, appelant à la solidarité avec ces personnes contraintes de quitter leurs foyers en quête de nouveaux débouchés

Les preuves ne manquent pas sur les contributions économiques, sociales et culturelles des migrants dans les sociétés qui les accueillent, "et pourtant, l’hostilité envers les migrants ne fait, hélas, que croître à travers le monde", a dit Guterres dans un message à l’occasion de la journée mondiale des migrants.

Le chef de l’Onu, qui fut pendant dix ans haut commissaire aux réfugiés, a jugé "urgent" de faire preuve de solidarité avec les migrants.

Les migrations ont toujours existé, et elles continueront d’exister, à cause des changements climatiques, de l’évolution démographique, de l’instabilité, de l’aggravation des inégalités, des besoins des marchés du travail et de la recherche de meilleures conditions de vie, a fait remarquer Guterres.

Il a recommandé une "coopération internationale effective" qui permette d’encadrer les migrations de sorte que les bénéfices qu’elles apportent soient plus largement répartis et que les droits fondamentaux de toutes les personnes concernées soient protégés.

En 2016, les dirigeants mondiaux se sont engagés à conclure un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières à l’horizon 2018. Soulignant l’importance de ce pacte, Guterres a appelé à oeuvrer à la réalisation des objectifs qu’il a dressés.