La décision royale de mettre fin au blocage gouvernemental, saluée par National Interest

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Le magazine américain à grand tirage, National Interest, a salué, ce mardi 21 mars, la décision du roi Mohammed VI de mettre fin à l'immobilisme, en chargeant une autre personnalité du Parti Justice et Développement (PJD) de former une majorité gouvernementale et ce, dans le strict respect des dispositions de la constitution.

« Suite à la situation de blocage ayant empêché la formation du gouvernement, dans la foulée des élections législatives du 7 octobre, le souverain a chargé, dans le strict respect de la constitution, une nouvelle figure politique du PJD de former une majorité gouvernementale », souligne le National Interest, dans une analyse signée Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think-tanks américains.

« En vertu des prérogatives constitutionnelles de sa majesté le roi, en sa qualité de garant de la constitution et de la bonne marche des Institutions, et de défenseur des intérêts suprêmes de la nation et des citoyens, et partant du souci de sa majesté de dépasser la situation d’immobilisme actuelle, sa majesté le roi, a décidé de désigner une autre personnalité politique du parti de la Justice et du développement en tant que nouveau chef du gouvernement », avait indiqué, mercredi dernier, un communiqué du cabinet royal.

Et d’ajouter que « sa majesté le roi a opté pour cette haute décision, parmi toutes les autres options que Lui accordent la lettre et l’esprit de la constitution, en concrétisation de sa volonté sincère et de son souci permanent de consolider le choix démocratique et de préserver les acquis réalisés par notre pays dans ce domaine ».

La publication américaine spécialisée dans les questions géostratégiques internationales et de défense note, à ce propos, que le roi, qui est le garant de la constitution et des équilibres institutionnels, a balisé la voie à une participation politique plurielle, en mettant en avant le caractère distingué de l’expérience démocratique marocaine dans une région MENA qui se débat encore avec les répercussions du « printemps arabe ».

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