Les attaques contre la MINUSCA peuvent être considérées comme des crimes de guerres

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Les attaques perpétrées par des groupes armés contre les populations locales et la mission onusienne (MINUSCA) à Bangassou en République centrafricaine au cours des derniers jours « peuvent constituer des crimes de guerre », a souligné le porte-parole de la haute représentante de l’Union européenne (UE).

Dans une déclaration, le porte-parole indique qu’il est nécessaire d'identifier et de juger les responsables de ces attaques, qui, selon lui, « constituent une menace forte pour la stabilité et la paix en Centrafrique ».

Le porte-parole ajoute que « la stigmatisation communautaire rappelle de façon extrêmement préoccupante les causes profondes de la crise récente dans le pays ».

Ces attaques ont fait des dizaines de victimes civiles et ont couté la vie de six soldats de la mission de maintien de la paix en Centrafrique, déplore-t-il.

Il ajoute que l'accès humanitaire doit être garanti aux centaines de civils qui ont été déplacés et ont trouvé refuge à l'abri des lieux de culte.  

L'Union européenne dit soutenir les déclarations du Secrétaire General des Nations unies et du Président de la Commission de l'Union africaine et réitère son plein soutien à la MINUSCA.

 Elle salue le renforcement des effectifs de la Mission à Bangassou, ce qui doit lui permettre de « pleinement remplir son mandat de protection des populations civiles ».

 « Ces attaques pouvant constituer des crimes de guerre, il est nécessaire d'en identifier et juger les responsables », affirme l’UE.

 

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