La “République en Marche” investit une pro-Polisario, le cercle Eugène Delacroix réagit vivement

5437685854_d630fceaff_b-

4713
Partager :

Quelques jours après l’élection d’Emmanuel Macron, une nouvelle polémique a éclaté à cause de la publication de la liste définitive des candidats investis par le mouvement « la République en mouvement » pour les législatives prévues en juin prochain. Le choix de la franco-algérienne, Leila Achai, fervente partisante du Polisario, pour représenter les Français de l’étranger au sein de la 9ème circonscription, a fait grincer des dents. Eclairage

Après avoir publié le nom d’Augustin Augier, comme candidat dans la 9ème circonscription des Français à l’étranger, le fils du maire de Deauville (Calvados) a, lui, démenti sur son compte Twitter cette information. Le mouvement de Macron a finit donc par annoncer la liste des noms des candidats définitifs retenus et celui de l’activiste pro-Polisario, Leila Achai, y figure.

Ce choix a été d’ailleurs très contesté, car celle qui n’épargne aucun effort pour défendre la cause des séparatistes a été choisie pour représenter les Français de la 9ème circonscription qui englobe 16 pays d’Afrique dont le Maghreb et qui compte une population de 152 000 Français inscrits sur les registres consulaires.

Dans les milieux politiques, cette investiture a suscité beaucoup de remous. Le cercle Eugène Delacroix, n’a pas tardé à réagir à cette décision en publiant un communiqué au ton virulent. « Nous, élus du Cercle Eugène Delacroix sommes profondément choqués d'apprendre l'investiture de Madame Leila Aichi, sénatrice de Paris, sur la 9ème circonscription des français de l'étranger. Madame Aichi n'a eu de cesse d'entretenir des relations de connivence avec l'insignifiant groupe Polisario en vue de déstabiliser la relation séculaire qui unit la France et le Royaume du Maroc. Ses initiatives, portées en sa qualité de sénatrice, en faveur du groupuscule sont autant d'injures faites aux relations entre les deux pays. L'annonce de son investiture constitue une faute morale de la commission d'investiture. Elle s'inscrit en totale contresens de la dynamique engagée par le mouvement "En Marche !"», peut-on lire dans le communiqué publié sur la page Facebook officielle du cercle.

Les élus ont également appelé le président de la commission à désigner un nouveau candidat « n'ayant pas à son actif une campagne honteuse de calomnie à l'égard du peuple marocain et de son Histoire ».

La sénatrice de Paris et ex-membre du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) a toujours affiché ouvertement sa sympathie pour le front séparatiste. Celle-ci est allé même jusqu’à comparer la situation au Sahara avec celle au Nord du Mali. Un parallèle troublant qui ne tient pas la route. Pour elle, la France est « aliénée » au Maroc, raison pour laquelle elle n’agit pas concrètement pour faire évoluer la situation.

Par ailleurs, ce choix très controversé n’a pas laissé les Marocains indifférents, plusieurs ont réagi sur les réseaux sociaux pour dénoncer la décision du clan du nouveau président français, qui avait pourtant fait part de son intention de visiter le Maroc après son élection à la tête de l’Elysée. Le choix d’Aichi inquiète, après plusieurs décennies de relations bilatérales exemplaires entre le Maroc et la France.

 

lire aussi