Un parasite, la cochenille du cactus est en train d?attaquer les exploitations de cactus au Maroc et risque de d?cimer une grande partie des champs de cactus marocains. Ce parasite ravageur est r?cemment dans les provinces de Sidi Bennour, Rhamna et El Youssoufia et ses d?gats semblent avoir atteint des proportions alarmantes.

Le d?partement de l?Agriculture et de la P?che maritime vient d?annoncer un plan d?action pour lutter contre la propagation de la cochenille du cactus.

Ce plan d?action qui s?inscrit dans un programme d?urgence de lutte contre ce parasite, comprend des m?thodes radicales comme l?arrachage et l?incin?ration des plantations de cactus fortement infest?es, le traitement chimique ? base d?insecticide et d?huile min?rale sur environ 2.000 hectares, ainsi que la publication d?un arr?t? interminist?riel en vue de l?application, au niveau national, des mesures phytosanitaires n?cessaires pour limiter la diss?mination du parasite ravageur.

C?est dire que le minuscule insecte farineux pourrait ?tre fatal pour les champs marocains de cactus. Toutefois, le d?partement d?Akhenouch tend ? rassurer les Marocains.

D?abord en annon?ant que le parasite est sp?cifique au cactus et ne s?attaque pas aux autres cultures.

Ensuite ?l?utilisation des fruits et raquettes ( Dargue) ?ne pr?sente aucun risque ni pour la consommation humaine ni pour l?alimentation animale?. ?Pour preuve, l?insecte, une fois ?cras? d?gage une substance colorante rouge tr?s visible, appel?e le carmin, explique ?la m?me source, qui, pr?cise que cette substance est utilis?e comme colorant naturel dans l?industrie alimentaire, pharmaceutique et cosm?tique par plusieurs pays, producteurs de cactus, notamment en Am?rique latine.

Enfin, le d?partement de l?Agriculture cherche ? estomper nos craintes ?cologiques et environnementales, sur les pesticides utilis?s pour venir ? bout de cochenille.

Les ??produits de traitement utilis?s contre ce parasite sont choisis par l?Office national de s?curit? sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), nous assure-t-on. ?

Enfin la m?me source nous indique que ?l?Institut national de la recherche agronomique (INRA) a entam? un programme de recherche pour mettre au point des alternatives de lutte biologique et identifier les vari?t?s r?sistantes ? ce parasite.

On peut se poser une question alors?: Quand on a pens? au d?veloppement de la culture du cactus, dans les r?gions arides en particulier, ?pour palier, entre autres, ?au probl?me de l?alimentation des cheptels d?ovins (dans la r?gion, de Rhamna par exemple), pourquoi n?a-t-on pas anticip? ce probl?me en pr?voyant une lutte biologique ??vivante?? et s??viter un risque de diss?mination de milliers d?hectares et l?autre risque qu?engendre le recours aux pesticides et autres traitements chimiques.