Amnesty : le Maroc a prononcé six condamnations à mort en 2016

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Amnesty International a publié, ce lundi 10 avril, son rapport sur les exécutions et les condamnations à mort dans le monde en 2016. Globalement, les exécutions ont diminué par rapport aux condamnations.

Dans son rapport, l’ONG internationale indique que deux pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes et un pays l’a aboli pour les crimes ordinaires. D’autres, quant à eux, ont pris des mesures pour la restreindre.

Par ailleurs, Amnesty International a enregistré une diminution de 37% du nombre d’exécutions effectuées en 2016 par rapport à l’année précédente. L’ONG ajoute que la peine de mort reste classée comme un secret d’Etat.

Le rapport d’Amnesty indique qu’aucune exécution n’a été enregistrée au Tchad, en Inde, en Jordanie, à Oman, aux Emirats arabes unis, au Maroc et au Yémen en 2016 et ajoute, toutefois, que l’ONG ne peut pas confirmer si des exécutions ont eu lieu en Libye, en Syrie et au Yémen.

Concernant le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’utilisation de la peine de mort a connu une réduction en 2016. Le nombre total d’exécutions enregistrées a diminué de 28% par rapport à 2015.

Quid du Maroc ?

Dans son rapport, Amnesty cite le Maroc comme étant un « pays respectant un moratoire sur les exécutions ». En 2016, le Maroc a enregistré 0 exécution et 6 condamnations à la peine de mort. Le Maroc, ainsi que des pays comme l’Algérie, la Jordanie, le Koweït, le Liban, le Qatar, la Tunisie et les Etats-Unis, ont prononcé la peine capitale même si les exécutions n’ont pas eu lieu.

Le royaume est également cité comme faisant partie des 28 pays ayant accordé des commutations, des grâces et des déclarations d’innocence.

Le Maroc n’exécute plus ce châtiment depuis 1993. Par ailleurs, la législation marocaine prévoit la peine de mort pour des crimes de droit commun tels que le meurtre.

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