Appel au développement des politiques étatiques en matière d’énergie renouvelable

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Le président du Comité Marocain des Barrages (CMB), Jamal Mahfoud, a appelé, ce mardi 14 mars à Marrakech, à la nécessité de développer en Afrique des politiques étatiques de soutien spécifiques aux énergies renouvelables.

« Il y a nécessité de développer en Afrique des politiques étatiques de soutien spécifiques aux énergies renouvelables et de mettre en place un programme d’appel à projets dont l’ampleur, la viabilité et la solidité permettent d’intéresser les développeurs et les investisseurs potentiels », a souligné Jamal Mahfoud qui s’exprimait lors de la conférence internationale sur l’eau et l’énergie (Africa 2017), du 14 au 16 mars, sous le thème: "stockage des eaux et l’énergie hydroélectrique en Afrique".

Le potentiel « énorme » des énergies renouvelables en Afrique qui représente 18 fois la production actuelle d’hydroélectricité du continent, est estimé à environ 2.000 térawattheures (TWh), a fait savoir Mahfoud, notant qu’environ la moitié de ce potentiel « est jugé mobilisable » à travers des projets économiquement viables. 

Concernant le créneau des barrages, il a appelé à défendre au sein de la communauté africaine et internationale, un objectif global et ambitieux pour le financement de l’adaptation au moyen des barrages pour le pré-2020.

Et d’ajouter que sous changement climatique, les barrages gardent « encore » un rôle important et restent une réponse efficace d’atténuation des méfaits et des impacts pour une meilleure adaptation aux dérèglements climatiques. 

Par ailleurs, cette conférence organisée conjointement par la fondation anglaise aqua-media international et la commission internationale des grands barrages avec l’appui de l’office national de l’électricité et de l’eau potable et du comité marocain des grands barrages, est marquée par plus de 650 participants issus de 66 pays dont des pays africains qui débattent plusieurs thèmes, notamment « l’hydrologie et climat », « la résilience climatique », « les aspects juridiques, financiers et contractuels », « la sécurité des barrages », « les ressources en eau: Maroc » et « les aspects environnementaux et sociaux ».

 

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