Dans le classement des pays étrangers auxquels appartiennent les terroristes en question, le Tadjikistan arrive en tête avec 27 combattants, suivi par l’Arabie Saoudite et le Maroc ( 17 combattants), la Tunisie occupe la troisième place avec 14 kamikazes et la Russie la quatrième avec 13

Dans son dernier rapport, le centre international de lutte contre le terrorisme (ICCT) à La Haye  s’est arrêté sur les pays d’origine des terroristes suicidaires. Le Maroc figure dans la deuxième place du classement, ex aequo avec l’Arabie Saoudite, avec 17 kamikazes.

Les attentats-suicides sont devenus, de plus en plus le moyen préféré de propagande prôné par l’Etat Islamique. Les actes de violence extrême, allant jusqu’à l’autodestruction, sont devenus le nouveau label du groupe. Dans ce sens, le centre de sondage international précise qu’entre «  le 1er décembre 2015 et le 30 novembre 2016, uniquement 20% des attaquants sont des étrangers », ils ne portent donc pas la nationalité syrienne ou irakienne. ICCT a indiqué également que 186 étrangers sont morts dans des attentats-suicides au cours de cette année.

Dans le classement des pays étrangers auxquels appartiennent les terroristes en question, le Tadjikistan arrive en tête avec 27 combattants, suivi par l’Arabie Saoudite et le Maroc ( 17 combattants), la Tunisie occupe la troisième place avec 14 kamikazes et la Russie la quatrième avec 13. Le rapport a également relevé que la majorité des attentats ont eu lieu en Irak et en Syrie.

Dans ce même esprit, le centre marocain d’étude du terrorisme et de l’extrémisme a fait savoir que le nombre des combattants de l’Etat Islamique d’origine marocaine a connu une croissance de 38% lors de l’année 2016.

L’engagement du Maroc et la mise en place d’une stratégie durable et préventive pour la lutte contre le terrorisme  et l’extrémisme religieux a fait que le royaume reste un des pays les plus sûrs en Afrique du Nord. Le Maroc dispose aujourd’hui d’une loi contre le terrorisme qui lui permet de barrer la route devant ce fléau, essentiellement sur le plan interne. En 2003, une loi contre le financement du terrorisme a été adoptée pour compléter les sérieux efforts déployés dans ce sens.

La stratégie mise en marche par le royaume a fait ses preuves à maintes reprises. Les démantèlements réussis de plusieurs cellules terroristes ont pu sauver le pays de grands désastres. La position géographique particulière du Maroc a, de surcroît, fait de lui un acteur incontournable et focal dans la lutte contre le terrorisme.

Endoctrinement, marginalisation sociale, illettrisme sont entre autres les origines de toutes ces formes de radicalisation qui sévissent, au nom du religieux, dans les quatre coins du monde. Face à la montée accrue de ce fléau, le Maroc est appelé à fournir davantage d’efforts pour arrêter cette saignée et pour contrer toutes les menaces qui sont de plus en plus nombreuses et alarmantes.