Le programme d'autogreffe est devenu routinier au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd (CHUIR) avec plus de 300 interventions au profit d'enfants et d'adulte depuis 2004, affirme le CHUIR dans un communiqué

Le CHUIR, qui est devenu un centre de référence à l'échelle nationale, en matière de greffe de cellules souches hématopoïétiques, fait bénéficier, de plus en plus, les patients des techniques modernes de traitement des maladies du sang (cancéreuses ou héréditaires), ajoute la même source.

Il s'agit, en effet, de deux types de greffe: L'autogreffe où le patient reçoit ses propres cellules et l'allogreffe dans laquelle les cellules proviennent d'un donneur soit de la famille, soit des donneurs bénévoles ou des banques de sang placentaire, explique-t-on.

La greffe consiste à donner au patient d'abord un traitement par chimiothérapie et/ou radiothérapie, puis lui administrer les cellules souches, dans le cas de l'allogreffe, un traitement immunosuppresseur et un suivi rapproché après la greffe sont nécessaires.

Quant à l'allogreffe, le CHUIR a mis en place une équipe pluridisciplinaire composée d'hématologistes, de réanimateurs, de biologistes, de radiologues et de diverses spécialités médicales pour veiller au développement de son programme.

Ainsi, depuis mai 2016, 12 patients ont pu bénéficier de l'allogreffe et sont, pour la plupart, des bénéficiaires du RAMED.