Corruption dans le monde: le Maroc à la 90ème place

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Transparency international a publié ce mercredi 25 janvier son « évaluation annuelle de la perception de la corruption 2016 dans le monde ». Avec une note de 37/100, le Maroc occupe la 90ème place sur 176 pays évalués, reculant ainsi de deux places par rapport à 2015.

Il faut dire que la corruption n’a jamais été aussi présente dans le monde. Et pour preuve, le classement de l’ONG Transparency montre que cette année, les pays qui ont perdu des places dans ce classement sont plus nombreux que ceux qui en ont gagné. Il reste, donc, encore du chemin à faire dans la lutte contre ce fléau.

Le Maroc occupe la 90ème place du classement avec une note de 37/100, reculant de deux places par rapport à 2015. La Tunisie occupe la 75ème place et l’Algérie la 108ème avec une note de 41/100. Quant au Qatar, il est le pays qui a perdu le plus de places par rapport à 2015 avec une baisse de 10 points.

Des pays comme la Somalie, le Soudan du sud, la Corée du Nord et la Syrie sont en bas de liste avec, respectivement, les notes de 10/100, 11/100, 12/100 et 13/100. Ces pays qui se retrouvent en bas du classement de Transparency sont caractérisés par une impunité généralisée dans les affaires de corruption, une mauvaise gouvernance et des institutions faibles.

Le Danemark et la Nouvelle Zélande sont les pays qui ont obtenu les meilleurs résultats avec une note de 90/100 suivis de la Finlande avec 89/100 et la Suède avec 88/100.

Transparency a déclaré dans un communiqué que la corruption se renforce davantage à travers le monde. «  Nous ne pouvons plus nous permettre le luxe d’attendre. La corruption doit être combattue d’urgence, afin que la vie des gens s’améliore dans le monde entier » a déclaré José Ugaz, président de Transparency International.  

Par ailleurs, l’ONG estime qu’il ne suffit pas d’apporter des corrections techniques aux lois luttant spécifiquement contre la corruption. Elle suggère de profondes réformes systémiques compensant le déséquilibre croissant du pouvoir et des richesses en habilitant les citoyens à mettre fin à l’impunité généralisée de la corruption, à demander des comptes aux puissants et à avoir véritablement leur mot à dire dans les décision qui affectent leur vie quotidienne.

Transparency ajoute que ces réformes en question doivent inclure la divulgation, par le biais de registres publics, du nom des propriétaires d’entreprises, ainsi que des sanctions pour les facilitateurs professionnels qui se rendent complices de transferts transfrontaliers de flux d’argent obtenu de manière frauduleuse.

 

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