La traduction littéraire amazighe basée essentiellement sur les sources de langue française

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Rabat - La traduction littéraire amazighe est une nouvelle pratique fondée essentiellement sur la langue française, a indiqué M. Larbi Moumouch, professeur et chercheur en langue amazighe à l'université de Fès Saiss.

Lors d'une conférence organisée lundi à l'occasion de la journée mondiale de la traduction, à l'initiative de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Moumouch a affirmé que la traduction littéraire amazighe au Maroc connaît un retard par rapport à la genèse de la littérature amazighe écrite, ajoutant que cette traduction s'est essentiellement focalisée sur les champ religieux, littéraire, historique et universitaire, mais surtout sur la poésie et le roman dans le but de décrocher des Prix de littérature. 

Le chercheur a ajouté que la langue française suscite un engouement particulier chez les traducteurs amazighs, citant à titre d'exemple la traduction faite par Khalid Akersoul de "L’Étranger" d'Albert Camus. 

M. Moumouch a rappelé que la traduction demeure un moyen pour réduire les écarts et enrichir les civilisations, invoquant le rôle de la traduction dans l'enrichissement de la langue allemande.

Titulaire d'un doctorat en langue amazighe, M. Moumouch compte à son actif plusieurs traductions, en l'occurrence "Le Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry.

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