Elle vit pendant 15 ans avec des instruments chirurgicaux dans son corps, aujourd’hui la justice ne lui donne même pas gain de cause

L’affaire remonte à plus de 15 années, quand au mois de novembre 2000, comme le rapporte le site d’information Hespress, une jeune femme a accouché, d’une fillette, par césarienne à l’hôpital Hassan II à Agadir.  

Juste après son accouchement elle fut prise de douleurs atroces au niveau de l’abdomen. Des douleurs qui vont lacérer son ventre durant deux années à tel point, qu’elle est astreinte à évoluer sur une chaise roulante tellement elle ne peut plus fournir le moindre effort physique.

Au mois de mars de l’année dernière, à la suite d’une hémorragie interne, la jeune femme s’est rendue dans une clinique de la ville pour l’ablation de ce qu’elle croyait être une tumeur dans son utérus. Une fois sur le billard, on découvre alors que la patiente avait dans son ventre des instruments chirurgicaux, ou ce qu’il en reste, de différentes tailles (entre 3,5 et 4,5 cm). On vous laisse deviner le choc de la femme qui a toujours du mal à se remettre d’une telle fatalité.

Commence alors, pour la victime la bataille juridique pour obtenir réparation du préjudice subit. Là aussi elle reçoit son second choc. Une première expertise médicale explique que le préjudice causé sur l’utérus de la femme est dû à un déséquilibre hormonal et non aux instruments chirurgicaux omis dans le ventre de la patiente. Le résultat d’une contre expertise était attendu ce 14 octobre, mais il semble que la bataille juridique s’annonce aussi longue que difficile.