L’éternité est dans le sexe

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Le quadrigame qui aura œuvré de son vivant à la prolifération de l’espèce trônera au haut du podium avec le quadruple de houryates et de wassifates : 19600 bombes savoureuses. Les ébats sans préservatifs, on n’est sous protection divine là-bas, ne font que commencer. L’ivresse aussi puisque comme chacun sait, Bacchus persona non grata ici-bas n’est pas prohibé  là-haut

Le présumé imam était plus que vraisemblablement content de lui-même. Jeune, dans la force de l’âge. Celle où la virilité ne demande qu’à se manifester et à se faire combler. Sur lui l’accoutrement traditionnel des gens de là-bas, là où autour d’une forme cubique des gens des quatre coins du monde effectuent constamment des circumambulations. Sa barbe sans moustache est conforme à la tradition sunnite. Tout au long de son prêche, un sourire de béatitude et de contentement n’a à aucun moment quitté ses lèvres. Les bonnes nouvelles qu’il annone aux croyants justifient toutes les apparences de la félicité. L’auditoire, probablement dans une mosquée est suspendu à ses gémissements de plaisir. Il ponctue ses annonces d’un refrain imparable : Que Dieu est tout puissant et peut tout. Pour commencer  il a une révélation qui ne fâchera personne, si ce n’est, mais ça on s’en fout, les épouses de l’auditoire que je suppose absente de la salle : Tout musulman au Paradis a à sa disposition deux houryates que l’on traduit en français par vierges. Deux c’est un minimum, le SMIG paradisiaque. En suivant le cours de son cours, j’arrive à en déduire que ce SMIG est accordé par la bonté divine aux célibataires, ceux qui n’ont pas voulu se marier ou auxquels la vie n’a pas laissé le temps de convoler en justes noces.

La suite est un champ de batail où la chaire à tirer est un défilé de miss Paradis qui peuplent un long conte. Où la polygamie fait exploser la table de multiplication. Si sur terre vous avez été un monogame impénitent, vous devriez vous contenter de 70 houryates, les unes plus belles que les autres, drainant chacune dans son sillage 70 wassifates (esclaves) encore plus belles que leurs maitresses sur lesquelles vous avez également un droits de cuissage à volonté. Soit 4900 bombes célestes somptueuses. Le bigame aura droit au double, le trigame au triple et le quadrigame qui aura œuvré de son vivant à la prolifération de l’espèce trônera au haut du podium avec le quadruple : 19600 savoureuses. Les ébats sans préservatifs, on n’est sous protection divine là-bas, ne font que commencer. L’ivresse aussi puisque comme chacun sait, Bacchus persona non grata ici-bas n’est pas prohibé  là-haut. Dès l’arrivée au Paradis se présente la première des houryates pour 70 ans de volupté sans interruption. Le vénérable imam ne dit pas combien d’éjaculations et d’orgasmes sans débandade sur sept décennies. Mais à peine achevé ce premier round, raconte-t-il, que se présente pour un deuxième round de 70 ans une deuxième houryat dont la beauté surclasse celle de la première et ainsi de suite jusqu’à l’infini. J’ai fait mes comptes. Pour arriver au bout de cette fournée de houryates et de wassifates, il faut pour un polygame accompli, en toutes lettres, un million trois cent soixante-douze mille ans. Une éternité de jouissance. Si après ça on n’épouse pas en toute vitesse quatre femmes pour aller se faire exploser tout de suite après, c’est qu’on n’a ni virilité ni imagination ni rêve dans la vie.

 

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