La 5ème rencontre internationale de l'université ouverte de Dakhla a donné à la ville un rayonnement international et continental, en attirant d’éminents chercheurs et experts issus de différents centres de recherche et universités pour débattre des questions liées aux transformations structurelles de l’économie mondiale

Cette cinquième rencontre, dont les travaux ont débuté ce jeudi 7 décembre, a été marquée par l’annonce du Forum africain de Dakhla comme rendez-vous annuel dédié à un dialogue permanent entre les chercheurs africains et étrangers, pour discuter des défis auxquels s'affronte le continent.

Dans ce sens, Driss Guerraoui, président de l'Association d'études et de recherche pour le développement et coordinateur du comité d’organisation de cette rencontre, a souligné que l’annonce du Forum africain de Dakhla reflète la confiance et la crédibilité dont le Maroc jouit au niveau du continent et la place qui occupe chez les chercheurs et experts africains.

Pour lui, ce Forum servira comme plateforme permanente, dans le cadre de l’université ouverte de Dakhla, pour mener une réflexion sur les questions africaines les plus importantes dans ses différentes dimensions: économique, financière, culturelle, politique, géostratégique, environnementale, socio-démographique et numérique.

La rencontre internationale de l'université de Dakhla, organisée durant deux jours, est caractérisé cette année par la qualité et la quantité avec notamment la participation de 150 chercheurs des différents continents, issus de pays qui participent pour la première fois à cette manifestation, comme l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Danemark et le Vietnam, a-t-il poursuivi.

L'expert en économie a également noté que cet événement est tenu dans une conjoncture mondiale marquée par l’émergence de nouveaux dangers et d’une nouvelle génération de guerres et de mutations structurelles dans le modèle économique mondial.

De son côté, le président de l'Association internationale francophone d'intelligence économique, Philippe Clerc, a indiqué que les participants à cette session représentent plus de 41 pays et différents domaines scientifiques, y compris les sciences politiques, économiques et sociales, se réjouissant de la participation d’ex-responsables et de jeunes chefs d’entreprises.

Pour sa part, Luzia Moniz, directrice de la plateforme pour le développement de la femme africaine, a estimé que ce forum est en ligne avec les engagements du Maroc à l'égard des questions africaines, ajoutant que de telles initiatives s’inscrivent dans le cadre de la coopération sud-sud adoptée par le Maroc en faveur d’une croissance commune en Afrique.

Jeudi, un accord de partenariat pour la création du Forum africain de Dakhla a été signé par Mme Moniz, MM. Driss Guerraoui, Phillipe Clerc, Alioune Sall, directeur exécutif de l'Institut des futurs africains et Amath Soumare du Centre africain des nouvelles technologies.

Organisé sous le patronage du roi Mohammed VI autour du thème "la nouvelle économie mondiale: transformations structurelles, impacts et réponses des acteurs, expériences internationales comparées", cet événement a pour objectif d'échanger sur plusieurs thématiques liées aux changements majeurs que connaît la nouvelle économie mondiale et leurs conséquences.