Rabat : le bilan du Tifinaghe a été dressé

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« Tifinaghe entre authenticité et innovation » a été le thème d'une conférence organisée par l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), mercredi 8 février à Rabat, à l'occasion du 14ème anniversaire de l’approbation royale de l’adoption de la graphie Tifinaghe pour transcrire la langue amazighe.

Le 10 février de chaque année est une occasion « dont nous sommes fiers et une journée mémorable, qui a constitué un tournant important dans le parcours de la langue amazighe et le début d'une nouvelle phase, fondée sur une stratégie exceptionnelle combinant l’aménagement linguistique, la standardisation, la normalisation, les compétence pédagogiques et l’intégration dans les technologies modernes », a précisé Ahmed Boukous, recteur de l’IRCAM qui s'exprimait à l'ouverture de cette rencontre scientifique.

« Cette nouvelle phase a permis à cette graphie de remplir ses nouvelles fonctions, étant donné que l’amazighe est une langue officielle à côté de la langue arabe », a affirmé Boukous. La transcription de l'amazighe via son caractère original « était un simple rêve, mais aujourd'hui il est devenu une donne essentielle d’une réalité concrète dans les médias, l'école, la production littéraire et artistique et l’espace public en général », a-t-il ajouté.

Cette conférence a été marquée par la présence d'un parterre de chercheurs intervenant en matière d'éducation, de médias, d'art, d'archéologie, d'évolution historique de la graphie Tifinaghe, ainsi que de promotion de cette graphie.

Lors de cette rencontre, les intervenant ont rappelé que la graphie Tifinaghe est « la plus appropriée » à la transcription de l'amazighe, tant bien en termes pédagogiques que didactiques, la considérant comme l'une des graphies les plus facile à apprendre et ce en dépit des difficultés que peuvent rencontrer les apprenants.

Le programme de cette conférence a notamment inclus des exposés intitulés « Aperçu archéologique sur les inscriptions amazighes rupestres », « Lecture et écriture du Tifinaghe dans les écoles marocaines », « Tifinaghe dans le paysage public » et « Tifinaghe et arts plastiques ». 

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