Wilaya de Fès : 580 demandes de régularisation des étrangers déposées jusqu’à présent

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La Wilaya Fès-Meknès a annoncé ce mercredi 15 février, qu’un total de 580 demandes de régularisation des étrangers en situation irrégulière, ont été déposées au niveau de la préfecture de Fès, depuis le lancement de la 2ème phase de cette opération d’intégration.

Les demandes de régularisation déposées concernent des nationalités d’Afrique, d’Asie et des pays arabes, a indiqué le bureau chargé des immigrés à Fès, précisant que la majorité des personnes désirant régulariser leur situation sont issues du continent africain. La réception des demandes des étrangers se poursuit de façon normale, souligne la même source selon laquelle les ivoiriens constituent toujours la majorité des subsahariens désirant régulariser leur situation. 

A l’instar des autres bureaux des préfectures et des provinces du royaume, le bureau chargé des immigrés à Fès a entamé le 15 décembre dernier la réception des demandes des étrangers conformément aux Hautes instructions du souverain visant l’intégration des personnes en situation irrégulière.

Selon la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, cette deuxième phase capitalisera sur le succès et les acquis de l’opération précédente initiée en 2014 en reconduisant les mêmes critères d’éligibilité qui permettront de faciliter l'intégration des migrants dans le cadre d'une opération à portée humanitaire et respectueuse des droits de l’Homme.

Les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, et ce dans le cadre d’une approche participative.

Une Commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires.

 

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