Zefzafi n’aurait jamais remis des documents à l’avocat Ziane, selon la DGAPR

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La DGAPR réfute la transmission d’une lettre de la part de Zefzafi à l’avocat Mohamed Ziane et décide de demander « à l’autorité judiciaire compétente l’ouverture d’une enquête sur les allégations de l’avocat »

Le politicien et avocat Mohammed Ziane vient d’être recadré, suite à ses allégations « mensongères », selon une mise au point de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion. Cette mise au point intervient suite à une déclaration de Ziane prétendant avoir reçu une lettre de Nasser Zefzafi,  l’un des meneurs des troubles d’Al Hoceïma et actuellement détenu Nasser Zefzafi à la prison locale Aîn Sebaâ 1.

Selon Mohamed Ziane, Zefzafi insiste auprès des manifestants de garder le garder le caractère pacifique des manifestations et rester sur les mêmes revendications. Il les aurait également invités à ne pas tomber dans le piège de « provocateurs » ou des « opportunistes ».

La DGAPR  a réfuté dans une mise au point " catégoriquement dans une toutes les allégations de l'avocat Mohamed Ziane", notamment celle d’avoir reçu une lettre de Zefzafi et que l’avocat a publié sur des sites électroniques et des réseaux sociaux.

Dans une mise au point, rendue publique jeudi, la DGAPR affirme avoir fourni toutes les conditions matérielles, logistiques et légales pour faciliter les entretiens entre les avocats et leurs clients parmi les pensionnaires détenus sur fond des événements d’Al Hoceima, dans le cadre de son souci de garantir les conditions d’un procès équitable.

La Délégation, poursuit le communiqué, a rempli pleinement sa mission en matière de fouille du détenu concerné avant son entrée à la salle d’entretien et à sa sortie, ainsi qu’en ce qui concerne les mesures de surveillance de la sécurité des détenus, des personnes et de la sûreté de l’Etat, conformément à l’article 68 de la loi 98-23 régissant l’organisation et la gestion des établissements pénitentiaires.

Au vu de ces données et compte tenu du fait que l’avocat concerné a prétendu avoir reçu les documents en question dans l’espace d’entretien dédié au sein de l’établissement pénitentiaire, la DGAPR a décidé de demander à l’autorité judiciaire compétente l’ouverture d’une enquête sur les allégations de l’avocat pour vérifier la source effective de ces documents.

La Délégation affirme, en outre, qu’elle sera désormais contrainte d’interdire à cet avocat d’entrer en contact avec les pensionnaires de l’établissement, "après qu’il se serait servi de sa qualité professionnelle pour agir contrairement à la déontologie et publier des allégations mensongères".

Le démenti catégorique de ces allégations par le détenu montre que cet avocat n'a pas vocation à défendre son client, mais à servir un agenda visant à semer la zizanie et à attiser les tensions.

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