Casablanca à l’heure de la grève générale

5437685854_d630fceaff_b-

1
Partager :

ramadan-casa

Des apparences souvent trompeuses

Il est mercredi 24 f?vrier 2016. Une journ?e d?clar?e par les syndicats comme une journ?e de gr?ve g?n?rale. A Casablanca, d?s que l?on met le pied dehors, rien ne para?t anormal et rien n?indique ? premi?re vue qu?on vit une journ?e de gr?ve g?n?rale. Cependant, d?s que l?on tente d?emprunter un moyen de transport, on constate que l?on va vivre une journ?e pas comme les autres.

Au premier abord, les casablancais ont constat? le matin du mercredi que leur nouveau moyen de transport pr?f?r?, ? savoir le tram, n?est pas disponible. Pour s?assurer, le Quid est all? dans plusieurs stations de tramway ou on a eu la meme r?ponse?:???Pas de tramway ce matin?!? Mais sans trop de pr?cisions. Pas de pancarte, pas de communication, pas d?tails de la part de casatransport. Les clients ?du tramway ne savaient ? quel saint se vouer.

Ce mercredi matin, les casblancais n?avaient que les petits taxis et de rares bus des compagnies priv?s. Aucun v?hicule de Mdina Bus n??tait en service. Les grands taxis ?taient rares et il faut dire que les casablancais ont souffert pour se d?placer ce jour de gr?ve g?n?rale.

Autre caract?ristique de cette journ?e de gr?ve g?n?rale, fut sans conteste le dispositif policier mis en place tr?s visible ? travers les grandes art?res de la m?tropole et pr?s des sites n?vralgiques de la ville. Cependant tout paraissait calme. On ne se croirait pas dans un jour de gr?ve. Mais d?s qu?on rentre dans une agence ou une succurssale bancaire, on constate qu?il n? y a que l?agent de s?curit? un ou deux employ?s voire le chef d?agence qui pr?sente des excuses aux clients. La plupart des hopitaux ?taient ouverts mais except? les urgences les autres services ?taient dans une large mesure inop?rationnels. Infirmiers et m?decins qui travaillaient portaient des brassards comme ce fut le cas dans les grands h?tels de la capitale ?conomique.

Toutefois, le fait marquant de cette journ?e, reste sans conteste, la pr?sence accrue d??l?ves qui devant l?absence d?enseignants ont rebrouss? chemin cartable sur le dos en marchant puisque le transport en commun a ?t? paralys? dans la m?tropole. Pour le moment, ni les syndicats ni les autorit?s n?ont ?valu? la r?ussite ou l??chec ? ce d?brayage g?n?ral mais ce qui est s?r, c?est que les casablancais ont souffert pour parer ? leur quotidien ce mercredi 24 f?vrier. Il faut dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il a ?t? constat? que les terrasses des caf?s ont fait partout le plein. Une aubaine pour les propri?taires de ces lieues de d?tente et d?attente.

lire aussi