Contre les provocations de Ban Ki Moon, le Maroc lance une batterie de mesures

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R?duction significative d?une grande partie de la composante civile de la MINURSO, annulation de la contribution volontaire ? son fonctionnement, et examen des modalit?s de retrait des contingents marocains engag?s dans les Op?rations de Maintien de la Paix. Le Maroc engage une batterie de mesures d?une signification diplomatique profonde. Le communiqu? de presse du Minist?re des Affaires Etrang?res revient sur 48 heures, charg?es diplomatiquement.

Sur instruction du roi Mohammed VI, Salaheddine Mezouar, s?est rendu, le 14 mars 2016, ? New York, afin de rencontrer le Secr?taire G?n?ral des Nations Unies, Ban Ki Moon. A cette occasion, le ministre a remis une lettre au Secr?taire G?n?ral d?taillant les protestations officielles du Gouvernement marocain au sujet de ses d?clarations inacceptables et de ses agissements inadmissibles durant sa r?cente visite dans la r?gion.

Au cours de cet entretien, Mezouar a fait part au Secr?taire G?n?ral de la d?nonciation ferme et du rejet total par le du Maroc, son peuple et l?ensemble de ses forces vives, de ses propos inadmissibles et de ses actions condamnables au sujet de la question du Sahara marocain, lors de sa r?cente visite en Alg?rie. Les autorit?s marocaines consid?rent que de tels agissements sont incompatibles avec les responsabilit?s et la mission de Secr?taire g?n?ral qui l?astreignent ? un devoir d?objectivit? et d?impartialit? et au respect du r?f?rentiel ?tabli par les organes de l?ONU. Il a ?t? rappel? en particulier ? Ban Ki Moon que le terme ? occupation ? utilis? pour qualifier la pr?sence du Maroc dans son Sahara est une ineptie juridique et une erreur politique grave. En effet, aucune r?solution du Conseil de S?curit? n?a utilis? une telle terminologie. L?emploi de cette r?f?rence constitue ainsi une insulte au peuple marocain et ? une Nation qui a consenti de lourds sacrifices pour recouvrer progressivement son ind?pendance et d?fendre son int?grit? territoriale.

De m?me, le recours au r?f?rendum ?voqu? pour r?soudre ce diff?rend r?gional a ?t? balay? par l?histoire et ?cart? par le Conseil de S?curit?. Depuis 2004, le Conseil plaide exclusivement pour la recherche d?une solution politique n?goci?e, sur la base ? du r?alisme et de l?esprit de compromis ?. Les tentatives inacceptables de travestir le statut de la zone ? l?est du dispositif de d?fense, ainsi que le traitement s?lectif et l?attitude complaisante ? l??gard de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf ont ?t? ?galement ?voqu?es.

Lors de la r?union, Mezouar a r?it?r? l'urgence pour le Secr?taire G?n?ral de ne pas verser dans les tentatives d?voil?es et visant ? s?attaquer ? l?initiative marocaine d?autonomie qui garde toute sa pr??minence dans les r?solutions du conseil de s?curit?. Il lui a ?t? demand? de clarifier publiquement ses positions pour restaurer un climat de confiance et de respect mutuel.

Or, au lieu de respecter les engagements exprim?s lors de cette r?union, le communiqu? publi? par le secr?tariat g?n?ral rajoute ? l?offense initiale, un nouvel outrage au peuple marocain qui n?avait fait qu?exprimer spontan?ment son rejet face ? tant de d?rapages et d?irresponsabilit?s. Le Maroc s?indigne de voir le Secr?taire G?n?ral contester le droit l?gitime et d?mocratique d?un peuple et de ses forces vives, ? exprimer librement ses opinions et ses r?actions.

En quoi l?exercice d?un droit individuel et collectif consacr? par la constitution marocaine constituerait-il une offense ? la personne du secr?taire g?n?ral, surtout lorsqu?il s?agit d?une r?action fond?e ? des propos et des actes qui touchent profond?ment chaque citoyen marocain du nord au sud ? Comment peut-on ? ce niveau de responsabilit? r?duire l?Organisation des Nations Unies ? l?affect personnel du secr?taire g?n?ral ?

En cons?quence et face ? cette d?rive dangereuse, le Gouvernement du Royaume du Maroc a d?cid? les mesures imm?diates suivantes : Une r?duction significative, dans les jours qui viennent, d?une grande partie de la composante civile et plus particuli?rement le segment politique de la MINURSO, l'annulation de la contribution volontaire qu?accorde le Maroc au fonctionnement de la MINURSO, et l?examen des modalit?s de retrait des contingents marocains engag?s dans les Op?rations de Maintien de la Paix.

Le Maroc se r?serve le droit l?gitime de recourir ? d'autres mesures, qu'il pourrait ?tre amen? ? prendre, pour d?fendre, dans le strict respect de la Charte des Nations Unies, ses int?r?ts sup?rieurs, sa souverainet? et son int?grit? territoriale.

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