Dialoguons, il en restera toujours quelque chose

5437685854_d630fceaff_b-

1
Partager :
Avant l?ouverture de la conf?rence du 7 octobre ? Tanger, le 5 + 5 officiel a ?t? pr?c?d? le 6 du m?me mois par le dialogue d?acteurs de la soci?t? civile des deux rives de la M?diterran?e occidentale. C?est une premi?re qui aura une suite. Le ministre marocain des Affaires ?trang?res, Salah Eddine Mezouar qui copr?sidait avec son homologue portugais cette 12?me conf?rence du 5+5 (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal pour le nord du bassin, Alg?rie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie pour le sud) s?en est f?licit? dans son point de presse, invitant les tissus associatifs des deux rives ? s?engager fermement dans ces ?changes. Cela c?t? r?ve. C?t? r?veil, les r?seaux qui ont pris part au d?bat de la soci?t? civile en ont fait l?am?re constat, le sociologue et activiste Driss Ajbali en t?te. Si la jeunesse des pays du nord peut se balader comme elle l?entend dans les pays de sa sph?re et dans ceux du sud de la M?diterran?e, la r?ciprocit? n?existe pas. Si bien que l?on ne peut plus parler d??change comme on le faisait autrefois. Et c?est l? que s?op?re la transition automatiquement avec le lendemain politique et diplomatique de la conf?rence. Le chef de la diplomatie alg?rienne, Ramtane Laamamra, s?est content? de d?p?cher ? Tanger un diplomate subalterne, mais il n?y a que lui et ses relais dans la presse de son pays pour croire que par cette d?cision le monde s?est arr?t? de tourner. Les fronti?res entre le Maroc et l?Alg?rie sont ferm?es depuis plus de vingt ans. Les Mauritaniens et les Libyens ont besoin d?un visa pour se rendre, par exemple, au Maroc. Nous tous de ce c?t? sud de la Mare Nostrum avons besoin du fameux s?same pour aller de leur c?t?. Pour un sud-m?diterran?en, il faut ?tre un migrant? t?m?raire et d?sesp?r? ou avoir un p?digr?e socio-?conomique bien nanti pour pouvoir pr?tendre mettre le pied dans la partie europ?enne du bassin.? Si bien que le fameux principe de la libre circulation des hommes et des biens a fini par se r?duire aux seuls ?changes des produits. Mais c?est peut-?tre bien pour toutes ces raisons qu?il faut continuer ? dialoguer, d?autant plus que nous avons en commun une forte pr?occupation?: La s?curit?. Alors dialoguons, dialoguons, il en restera toujours quelque chose.

lire aussi