L’ambassadeur US convoqué par le ministre délégué aux AE en présence du patron de la DGED

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Le Maroc affirme et confirme le caract?re d?cal? de ce rapport avec la r?alit?, et?est pr?t ? aller jusqu?au bout pour confronter les donn?es et pour passer en revue chaque cas ?voqu? dans le rapport

A la suite de la r?action du porte-parole du D?partement d?Etat rejetant en bloc les affirmations du gouvernement marocain au sujet du contenu mensonger du rapport sur les droits de l?Homme, l?ambassadeur des Etats-Unis ? Rabat, Dwight Bush, a ?t? convoqu?, mercredi, par le ministre d?l?gu? aux Affaires Etrang?res, Nasser Bourita, en pr?sence de Mohamed Yassine Mansouri, Directeur G?n?ral des Etudes et de la Documentation.

Lors de cet entretien, il a ?t? expos? ? l?ambassadeur am?ricain trois cas confirmant '?la manipulation av?r?e et les erreurs factuelles flagrantes qui entachent le rapport du D?partement d?Etat??, indique une D?claration du porte-parole du minist?re des Affaires ?trang?res et de la Coop?ration (MAEC).

Le premier cas concerne ??Ouafae Charaf??. En effet, explique le porte-parole, le rapport du D?partement d?Etat pr?tend que la d?nomm?e?Ouafae Charaf a ?t? condamn?e ? deux ans de prison pour avoir fait de ? fausses all?gations de torture ? et ? signal? des crimes dont elle connaissait l?inexistence ?.

??Or, l?enqu?te judiciaire diligent?e et les ?coutes l?gales conduites par le parquet dans ce cadre, ont permis de confirmer, de mani?re cat?gorique, que l?int?ress?e a sciemment invent? le sc?nario de son pr?sum? enl?vement, et incit? les membres de sa propre famille ? faire des d?clarations mensong?res pour corroborer sa th?se??, ajoute la m?me source, expliquant que ??c?est le motif pour lequel elle a ?t? condamn?e, selon les dispositions de la loi marocaine en vigueur, pour "d?nonciation calomnieuse", "pr?sentation de fausses preuves concernant un crime imaginaire" et ?outrage ? la police judiciaire et un fonctionnaire lors de l?exercice de ses fonctions"??.

Le deuxi?me cas est celui de ? Oussama Housn ?. ??Le rapport du D?partement d?Etat pr?tend que Oussama Housn a ?t? condamn? ? une peine de 3 ans d?emprisonnement pour avoir fait de ? fausses all?gations de torture ? et ? signal? des crimes dont il connaissait l?inexistence ???.

Or, tient ? pr?ciser la d?claration, ??l?enqu?te judiciaire a ?tabli, de mani?re cat?gorique, le caract?re affabulateur et mensonger des all?gations de l?int?ress?, puisque son amie a d?menti ses affirmations et d?clar? qu?il ?tait en sa compagnie au moment m?me o? il pr?tend avoir fait l?objet d?enl?vement. Des enregistrements vid?o disponibles confirment ces faits??.

Le troisi?me cas concerne ??Hamid Mahdaoui??. ??Selon le rapport du D?partement d?Etat am?ricain, ? le 29 juin, un tribunal de Casablanca a condamn? Hamid Mahdaoui, r?dacteur en chef du site web d?informations BADIL, ? une peine de quatre mois de prison avec sursis, pour diffamation du chef de la Direction g?n?rale de la s?ret? nationale, Abdellatif Hammouchi ???, indique la m?me source.

Or, poursuit le porte-parole, ??les faits rapport?s par le rapport n?ont fait l?objet d?aucune v?rification, d?montrant ainsi la n?gligence, voire la mauvaise foi des r?dacteurs. Car, M. Hammouchi n??tait pas encore en charge de la DGSN au moment des faits all?gu?s contre lui. En fait, la DGSN, dont le Directeur G?n?ral de l??poque ?tait M. Bouchaib Rmil, avait d?pos?, le 5 juin 2014, une plainte ? l?encontre de M. Mahdaoui, pour "outrage ? travers la d?claration d?un crime dont il connait l?inexistence", "outrage ? corps organis?" et "d?nonciation calomnieuse"??.

??Le gouvernement marocain pense et esp?re que ces cas concrets ne pourraient ?tre ni?s par le D?partement d?Etat. Le Maroc, s?r de ses affirmations, d?tient d?autres preuves sur d?autres cas et dont il est pr?t ? d?montrer le caract?re fallacieux??, souligne la d?claration du porte-parole du MAEC.

??Le Maroc est un Etat d?institutions. Il dispose de structures nationales dont la cr?dibilit? et le s?rieux sont largement reconnus. Il s?agit d?institutions de promotion et de protection des droits de l?Homme (CNDH, DIDH, le M?diateur?), de r?gulation et de gouvernance (HACA, Conseil de la Concurrence, Instance Nationale de probit? et de lutte contre la corruption, IRCAM?), ajoute le porte-parole, soulignant que ces institutions, jalouses de leurs attributions, sont les premi?res concern?es par l??volution de la situation des droits de l?Homme dans le Royaume??.

??Des all?gations graves, comme celles contenues dans le rapport du D?partement d?Etat, donnent l?impression que ces institutions ne remplissent pas leurs t?ches. Elles constituent m?me une insulte ? leur engagement actif et au d?vouement de leurs membres??, d?plore le porte-parole.

??La r?action du porte- parole am?ricain confirme le doute du Maroc quant ? la sinc?rit? du D?partement d?Etat et sa disposition ? collaborer ? avec le gouvernement marocain afin que la v?rit? que nous demandons avec insistance soit restaur?e, et que les manipulations et le mensonge soient d?nonc?s ?, comme demand? par le communiqu? du Minist?re de l?Int?rieur publi? hier?? mardi, indique la m?me source. ??De m?me, ajoute-t-on, l?acharnement des r?dacteurs du rapport, quitte ? d?naturer les faits, pousse le gouvernement du Royaume du Maroc ? s?interroger sur les v?ritables vis?es et motivations de cet exercice??.

??Confiant en lui-m?me, le Maroc affirme et confirme le caract?re d?cal? de ce rapport avec la r?alit?. Le Maroc est pr?t ? aller jusqu?au bout pour confronter, y compris devant les instances am?ricaines appropri?es, les donn?es et pour passer en revue chaque cas ?voqu? dans le rapport??, conclut le porte-parole.

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