Une participation de 84,80% selon les syndicats, ? peine 30% selon le gouvernement via Moubdii. Les taux de participation ? la gr?ve nationale g?n?rale ?du mercredi 24 varient, ?bien s?r, entre les protagonistes. ?Les syndicats veulent d?montrer le succ?s de leur d?marche militantiste, le gouvernement cherchant ? l?amoindrir. Quoi de plus normal. On est m?me tent? de dire que c?est un signe de bonne sant?.

Le gouvernement, en voulant minimiser au maximum l?adh?sion des salari?s ??au mouvement de d?brayage, d?voile de mani?re tacite ses intentions de ne pas c?der d?un iota aux revendications syndicats, dont la premi?re et la relance du dialogue social gel? depuis l?av?nement du gouvernement Benkirane.

Pour ce qui est du succ?s de la gr?ve, El Miloudi El Mokharik, secr?taire g?n?ral de l?union marocaine du travail (UMT) a d?clar? Quid.ma ?que le front syndical a fait de son mieux pour protester contre le gouvernement sans pour autant nuire ? l?ordre public et provoquer de l?agitation. ?Pour lui, l?objectif du mouvement protestataire ?tant de reprendre le dialogue social afin de trouver des solutions aux divers probl?mes qui concernent les travailleurs marocains notamment le dossier de la r?forme de la caisse de retraite. Il a ?galement soulign? l?ampleur de l??v?nement qui a concern? tout les secteurs d?activit? y compris les plus strat?giques de la fonction publique et priv?e (justice, agriculture, transport, banques,?). Selon lui, il faut absolument trouver une solution aux probl?mes auxquels fait face la classe ouvri?re afin d?am?liorer la situation des travailleurs, ?augmenter leur pouvoir d?achat et ?viter le gel de leurs salaires.

Concernant la question ?pineuse de la r?forme des retraites, les syndicats s?opposent d?une mani?re cat?gorique au projet de r?forme de la caisse de retraite propos? (pour ne pas dire impos?) par le gouvernement et qui pr?voit une augmentation de l??ge de retraite (pouvant aller jusqu?? 65 ans sinon plus), une baisse de la pension et une augmentation des cotisations.

Les syndicats se disent toutefois pr?ts ? s?asseoir autour de la table de n?gociation avec le gouvernement afin de n?gocier de nouvelles alternatives pour mettre terme aux probl?mes des travailleurs.

Une chose est sure. Si l?absence de r?activit? aux dol?ances syndicales persiste chez le gouvernement gageons que le bras de fer entre les centrales et le gouvernement risque de perdurer encore. ?

Les repr?sentants syndicalistes sont unanimes la dessus, leur combat n?aura de cesse qu?avec ?la satisfaction des dol?ances de la classe laborieuse.

Reste ? savoir qui des deux parties l?cherait prise.