Benxit : Ce qu’ils en pensent…

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Suite au communiqué du Cabinet Royal et la décision de démettre Benkirane de ses fonctions pour choisir une autre personnalité du PJD pour le remplacer à fait réagir et couler beaucoup d’encre. Voici 4 déclarations de 4 politiciens à ce sujet.

Mohamed Ziane - Secrétaire Général du Parti Marocain Libéral

“La décision royale est juste constitutionnellement, mais ça ne changera rien, dans le sens où n’importe quel personne qui sera désigné du PJD pour constituer un nouveau gouvernement, ne cédera à rien.Car Benkirane, lui même ne faisait que suivre les instructions des membres du PJD.

Que ce soit Rabbah ou Ramid, personne ne voudra jouer le rôle de Judas. 

Ramid ne voudra en aucun cas jouer le rôle de plan "B". 

La seule solution pour moi, afin qu'on dépasse le blocage, c'est que Habib Malki démissionne de la présidence du parlement, du fait qu'il est impossible d'avoir un président de parlement sans constitution d'un gouvernement.”

Driss Lachgar - Secrétaire Général de l’USFP 

“Je ne suis pas concerné par cette décision, du fait que le chef du gouvernement désigné était Benkirane et non pas un membre de l'USFP, l'échec de Benkirane n'est pas lié à notre parti. 

La constitution d'un gouvernement nécessite une grande expérience en négociations. La preuve en est que, l'USFP avec ses 20 sièges a pu rassembler la majorité afin d'accéder à la présidence du Parlement.”

Nabil Benabdallah - Secrétaire Général du PPS

“On a fourni d'énormes efforts, jusqu’aux derniers moments, pour trouver un consensus afin de sortir avec un gouvernement. 

Le roi a pris une décision démocratique, du fait que le communiqué du Cabinet royal a porté son choix sur un autre membre du même parti afin de constituer le gouvernement, et ce en respectant le choix des marocains et en application de la constitution de 2011.”

Omar Balafrej - Député et membre du PSU (FDG) 

“La logique voulait que Benkirane et Omari devait s'allier pour constituer un gouvernement du fait que dans les grands sujets économiques et sociaux ils ont le même programme.

Les autres ne parlent que de qui va s’allier à l’autre, comme s’il s’agissait d’un mariage. Ils ne pensent qu’aux portefeuilles ministériels, alors que nous sommes en train de parler de l’avenir d’un pays.”

 

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