Etude : Quel est l’impact de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO ?

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Le chef de la Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest souhaite mener une étude approfondie sur l'impact de l'adhésion du Maroc à la CEDEAO avant de rendre son verdict final. Aucune date limite ou n'a été mentionnée

Alors que le roi Mohammed VI n'était pas présent lors du 52ème  Sommet de la CEDEAO, les présidents mauritanien et tunisien ont répondu à l'appel.

Le royaume n'est pas le seul à vouloir rejoindre la CEDEAO. Si Beji Caïd Essebsi, le dirigeant tunisien souhaite faire de son pays un membre observateur de l'organisation ouest-africaine, Mohamed Ould Abdelaziz, président mauritanien, est intransigeant pour retrouver le siège abandonné par son État en 2000.

« Le sort de ces trois pays est entre les mains d'un comité (constitué par le sommet) composé de présidents togolais, ivoirien, ghanéen, guinéen et nigérian pour adopter les termes de référence et superviser l’étude des implications de ces adhésions », annonce un communiqué.

Par ailleurs, la "session extraordinaire" prévue pour le premier trimestre de 2018 et censée régler cette affaire, comme l'ont annoncé beaucoup de médias, n'a pas été mentionnée lors de ce 52ème sommet.

L'accord de principe accordé au Maroc en juin dernier, ainsi que la mobilisation des alliés du royaume tels que le Nigeria, le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Togo, semblent soutenir la candidature du Maroc.

De même la nomination du ministre ivoirien Jean Claude Brou en tant que nouveau chef de la commission pour un mandat de quatre ans est une excellente nouvelle pour le roi, car son ancien homologue, Marcel de Souza, avait montré son opinion négative sur l'adhésion du Maroc.

Cette question pourrait également être à l'ordre du jour ce mardi, à Conakry, entre le roi Mohammed VI et son homologue guinéen, d'autant que le chef de l'Etat a une grande influence dans la région, ainsi qu'une solide amitié avec le président nigérian Muhammadu Bouhari.

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