Réseaux sociaux, une critique

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Facebook, Twitter, Instagram… constituent une toile créatrice mais délicate à saisir. C’est un débat d’actualité qui ne cessera d’être d’actualité, peut-être même un débat sans fin. Pourquoi un tel succès ? Cette réussite, n’aura-t-elle pas des dommages collatéraux ? Dans quoi nous plongera cette ère nouvelle ? Allons-nous regretter cette époque ?

Beaucoup ont compris, depuis peu (2016), et pour preuve la baisse des « posts » contenant des photos, que facebook n’est pas le meilleur moyen de donner des nouvelles de soi, ou de renseigner « le monde » sur son état, sur son bien-être supposé ou réel.  

Pourtant, la toile veut nous convaincre, encore une fois, qu’elle est indispensable. Par exemple, Instagram et Twitter veulent être des outils incontournables pour se faire de la publicité, et  Facebook, terrain sur lequel Twitter commence à le concurrencer en plus bref, un moyen de faire connaître son opinion à tous ceux qui veulent bien prendre le temps de se « connecter ».

En réalité, ne serait-il pas préférable de sortir un peu avec de bons amis, prendre un café et faire en sorte que tout cela marche dans sa vie ? Le problème est dans le fait que « vivre connecté » représente une addiction. Malgré le fait que les réseaux sociaux ne représenteront jamais un point d’équilibre dans la vie d’un individu, nous n’arrivons pas tous à nous déconnecter, à nous en détacher. Pourquoi, parfois, nous arrivons souvent à nous détacher d’une chose sans même essayer. Et d’autres, quand bien même nous essayons, lorsqu’on le souhaite vraiment, on n’y arrive pas ?

En fait, cette activité, la connexion aux réseaux sociaux, est une source régulière de dopamine, une sécrétion située dans le cerveau, qui est à l’origine du système de récompense, et qui est hautement addictive. Les réseaux sociaux représenteraient donc une attache, une addiction au virtuel sécréteur de « drogue ». Les victimes de cette addiction sont principalement les jeunes, les digital natives, les millennials.  

Mais comment peut-on comprendre une chose virtuelle ? C’est une question qui interpelle, nous ne pouvons le nier. Une question qui revient à chaque fois que l’on tente d’appréhender ce qui s’offre à nous dans la toile.

C’est simple,  il faut parfois tenter de se mettre en difficulté et de ne pas se laisser piéger par la facilité, l’impatience, et l’accessibilité de tous ces moyens de sociabilité. C’est à chacun et chacune d’essayer de délier le vrai du faux et de s’en acquitter un bon jour comme celui-ci ! Plus facile à dire qu’à faire.

Car restera-t-il alors  quelque chose à se mettre sous la dent ? Rompre avec la toile est-il si évident ? Le virtuel restera-t-il ancré dans nos habitudes quotidiennes ? Arrivera-t-on à briser ses conventions ? Pouvons-nous nous libérer de cette addiction qui ressemble en tout à un bon café le matin ? On pari que c’est une expérience qui en tentera d’ors et déjà plus d’un... Peut-être un jour y aura-t-il un mai 68 contre le Big Brother qui étend son hégémonie sur nos vies.

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