Artistes maudits : la faute aux médiateurs ?

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Mahi ? fouad maazouz-49_601_2? L?embourgeoisement de l?art a toujours ?t? responsable de la marginalisation de grands artistes. Maudits parce qu?ils sont m?connus. C?est ? la m?diation de briser leur mal?diction L?Art devient de plus en plus une mode. Et c?est ? la mode d??tre ??arty??. Des collectionneurs profanes aux banquiers et hommes d?affaires, l?art n?est plus une affaire de go?t mais de nom et de sous. On ach?te le nom de l?artiste et non son art. Mais qu?est-ce qui fait le nom d?un artiste?? C?est trivial mais c?est sa m?diatisation, laquelle n?est pas toujours une preuve de son g?nie mais d?un carnet d?adresses bien ?toff?. La preuve en est que de grands artistes n?ont pu avoir qu?un succ?s posthume, ?tant marginalis?s de leur vivant et ignor?s des m?dias et des galeries d?art. Certains ont eu la chance d??tre au bon endroit et au bon moment. Ils ont alors pu exposer dans les plus prestigieuses galeries dans le monde, ? Tokyo, New York, ou encore Barcelone et Paris. Des noms tels que Cha?bia Talal, Mahi Binebine, Mehdi Qotbi ou encore Hassan El Glaoui, ces rares bienheureux dont les ?uvres valent des sommes pharamineuses. La d?mocratisation de l?art ne se limite pas au fait de le rendre accessible au large public, elle ne saurait ?tre effective que si la m?diation de l?art arrachait les artistes maudits, ces g?nies m?connus, ? leur mal?diction, en les faisant connaitre du grand public. C?est aux m?diateurs culturels d??tre ? l?affut de ces perles rares et de faire pr?valoir la valeur esth?tique sur la valeur marchande.

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